Rapports de courses 2008

 
 

Course du 10 février 2008

(à la manière de Paul Verlaine)


But : sortie à raquettes aux Brasses


Participants : Jean-Pierre Berner, Jacqueline Bétemps, Catherine Bois, Marie-Claude Crotti, Claude Guignard, Fernand & Marie-Claude Hernicot, Janine Keller, Hannick Maurer, Mireille & Roger Merli, Danielle Dorange, Marie-Paule Mirabel, Paul Peschon, Didier Raisin-Dadre.

 

 

Le Club Montagnard chante  Didier R-D

 

Ils sont venus, 15 fiers chênois

Riches de leurs mollets d’acier

Vers les montagnes enneigées.

Aux Brasses, ils étaient dans la joie.

 

Chemin faisant, quelle rigolade

Hélas, Hannick perd une rondelle

Marie-Claude prend une bonne pelle

Admirons cette jolie cascade.

 

Bien qu’il soit encore assez tôt

Pour quelques-uns, une heure et demie

Sur la belle neige cela suffit

Il est temps d’aller au bistrot.

 

Est-il trop tôt, est-il trop tard

9 randonneurs, encore vaillants

Suivent Jean-Pierre d’un même élan :

Applaudissons ces montagnards.

 Gaspard Hauser chante Paul   Verlaine

 

Je suis venu, calme orphelin

Riche de mes seuls yeux tranquilles

Vers les hommes des grandes villes ;

Ils ne m’ont pas trouvé malin.

 

A vingt ans un trouble nouveau,

Sous le nom d’amoureuses flammes,

M’a fait trouver belles les femmes :

Elles ne m’ont pas trouvé beau.

 

Bien que sans patrie et sans roi

Et très brave ne l’étant guère,

J’ai voulu mourir à la guerre :

La mort n’a pas voulu de moi.

 

Suis-je né trop tôt ou trop tard ?

Qu’est-ce que je fais en ce monde ?

O vous tous, ma peine est profonde :

Priez pour le pauvre Gaspard !

                                                                                                                                                                       Didier Raisin-Dadre


 

Course du 9 mars 2008

à la poterie d'Evires

 

Participants : Anne Dépraz, Carmen Diez, Carole Buchs, Claude Guignard, Danielle Dorange, Eliane & Jean-Pierre Colinge-Nicol, Françoise Kobr, Jacqueline Bétemps, Henri Marchand, Janine Keller, Jean-Pierre Berner, Laurence Mottier, Liliane Charbonney, Liliane Riondel, Marie-Claude Michelle de Gonzenbach et une amie, Pierrette Brécy, Suzanne Pisteur.

 

La poterie d'Evires ? Peu de Genevois la connaissent, bien qu'elle se trouve à environ 30 km de Chêne.

Nous avons contourné le Salève par Etrembières, puis après la sortie du village de Reignier nous nous lançons dans un labyrinthe de petites routes champêtres et sinueuses. Nous traversons de charmants hameaux aux noms poétiques : le Bois Noir, le Bois Rond, la Belle Combe. Après la Chapelle Rambaud nous traversons un plateau de prairies marécageuses parsemées de vieux arbres. Rendez-vous à l'église d'Evires dont le parking est suroccupé par ce jour de votations françaises. Personne ne s'est perdu ! Bravo ! Encore 3 petits km le long du chemin de fer et nous voici devant la belle ferme restaurée qui abrite la poterie : l'atelier, le magasin et le musée, riche de plus de 2000 objets.

 

Que de pots

Cette poterie est typique de la région de Savoie. Principalement des objets utilitaires datant du XIXème siècle, décorés de jolis motifs d'oiseaux et de fleurs. Que de pots, de bols, de bassines, d'assiettes et certains récipients au nom local et amusant. Même de très vieilles tuiles pour les toits. Tout cela sur deux étages et présentés dans des vitrines ou des étagères. Notre guide, Madame Joëlle Hermann nous introduit dans le magasin bien garni et alléchant, mais l'annonce imprévue d'une entrée payante pour le musée (5.-€) refroidit un peu nos envies d'achat.

Le Daudens

La promenade nous fait descendre vers la rivière que nous longeons par un petit sentier herbeux et dans un sous-bois pour aboutir à une cascade trop abondante pour nous permettre de traverser.

                                    Le Daudens

Nous faisons demi-tour sans regret car la marche est facile. Plus loin nous nous arrêtons devant une ferme où malgré l'accueil grincheux de 2 chiens galeux, quelques courageux d'entre nous ont fait l'acquisition de tommes de Savoie. Un délice ! De loin, par des trouées de nuages, on voit les montagnes encore blanches. La météo s'est montrée variable, mais sans pluie. Un peu frisquet cependant.

Le vin rouge apporté par Henri et le thé brûlant tiré des thermos, nous ont bien réchauffés avant le retour individuel.

 

Françoise Kobr                          Carole Buchs

 

Sortie du 30 mars 2008

 

Promenade et couscous à Perly

 

Participants :

 

Recette pour un couscous :

 

l  une cuisinière compétente nommée Saphia

l  une salle bien sympathique prêtée gratuitement par la mairie de Perly

l  des membres du club voulant bien manger un couscous (21 présents)

l  du temps pour cuisiner, mijoter dans une grosse marmite prêtée par une association de jeunes de Collonges s/Salève

l  du temps pour mettre les tables, les décorer

l  un dimanche ensoleillé

l  une promenade apéritive, puis digestive

l  mélanger le tout et vous et vous obtiendrez une bonne journée à un prix très intéressant

La recette a été réussie puisque tous les ingrédients ont répondu « présent ».

Gardez bien en mémoire cette recette pour la mettre au menu des courses du club montagnard chênois en l'année 2009.

 

                                                                                                                  Marie-Claude Hernicot

 

Course du 13 avril 2008

But : Bougy – La Gillière

 

Participants : Huguette Stelle, Fernand & Marie-Claude Hernicot, Liliane Riondel, Esther Watson, Marie-Claude Crotti, Paul Peschon, Liliane Charbonney, Roger Merli, Hannick Maurer, Henri Marchand, Claude Guignard (chef de course).

 

Après un voyage sans problème de Chêne-Bourg à Rolle, le groupe se rassemble à l'est du château.

Vers 10 h. 30 il s'engage avec détermination, par un beau soleil, en direction des hauts de Rolle, échappant aux dangers du rail et de l'autoroute par un tunnel puis par un pont. A un cheminement à peu près plat dans le vignoble, encore sans feuilles mais au sol émaillé de fleurs multicolores, succède une rude grimpée toujours dans les vignes, vers Bougy-Villars, qui offre aux marcheurs essoufflés un banc pour reprendre haleine. Puis la montée continue et, par un chemin « sans issue », aboutit à un raidillon que son écriteau qualifie de « difficile ». Mais personne n'hésite à le prendre, malgré son état boueux et il se termine par un long escalier aux marches branlantes qui, surprise, débouche d'un coup sur le terre-plein parfaitement plat du signal de Bougy, à 700 m. D'altitude, envahi par les promeneurs dominicaux. Il est presque midi et chacun s'installe dehors aux tables, au soleil, pour faire un sort à son pique-nique, non sans avoir admiré la magnifique vue sur tout le lac et les Alpes, y compris le Mont Blanc un peu timide quand même, et tout au bout Genève et son jet d'eau.

 

 

Vers 13 h. La marche reprend en direction du sud-ouest avec visite au passage de quelques-uns des multiples aménagements de la 

fondation « Pré Vert » et continue par des routes et chemins en légère montée, qui traversent les prés et longent des bois, où chaque pas est censé nous rapprocher de la Gillière.

 

 Que de pas cependant pour y arriver enfin, à 827 m.  d'altitude, après avoir été surveillés au passage par le chien de la ferme des Dudes et accueillis à l'extrême bout de course par le chien de la ferme de la Gillière.

 Personne ne s'arrête pour acheter les oeufs offerts à vendre sur un écriteau et tous entament la descente à grandes enjambées, admirant le lac qui s'étale devant les yeux ainsi que de vieux arbres tant chargés de gui qu'on pourrait penser qu'on l'y cultive.

 On entre dans le bois, où de l'eau ruisselle de partout et où une table et deux bancs permettent une pause avant de surplomber au passage l'hôpital de Gilly. Aucun participant ne souhaitant y être admis, la descente se poursuit dans le vignoble, que le groupe ne se gêne pas de dévaler hors des chemins pour aller au plus court, puis bifurque dans le village de Tartegnin et file en direction de Rolle. Là c'est la dispersion générale : certains partent à gauche par des chemins ou des rues pour, disent-ils, raccourcir, d'autres vont tout droit pour pouvoir longer la rue principale de Rolle et admirer ses immeubles cossus. Pour finir tous se retrouvent aux voitures presque en même temps.

 Beau temps, parfois un peu nuageux, pas trop chaud et un bon air vivifiant : chacun se déclare donc enchanté de la course, voulant taire fatigue ou courbatures éventuelles.

 

En fin de compte depuis le Signal de Bougy se sont écoulées plus de 3 heures jusqu'à Rolle, confirmant au total une marche de 4 heures et demi environ. Merci aux vaillants participants.

 

La circulation des promeneurs dominicaux ralentit en peu l'entrée dans Genève où tous finissent quand même par arriver, soit à Chêne-Bourg, soit directement chez eux.

                                                                                                                  Claude Guignard

 

 

Course du 20 avril 2008

 

But prévu : la Montagne de Sulens

But réel : Cartigny – Moulin de Vert

 

Participants : C. Jaquet, J. Bétemps, L. Charbonney, C. Guignard, J. Keller, P. Peschon, M.-P. Mirabel (chef de course).

 

En raison de la neige sur les hauteurs et des chemins trempés en moyenne altitude, nous décidons de faire une balade en plaine, d'autant que le ciel menace de nous tomber sur la tête !

Départ : 8 h.

Parking : 8 h. 45, Cartigny

Promenade : chemin des Moulins de Vert, barrage de Verbois, retour par le bord du Rhône en longeant divers étangs. Nous rencontrons un chevreuil, des cygnes délaissant leur nid plein d'oeufs, plusieurs specimens de canards. Les fleurs aquatiques et les chants d'oiseaux nous enchantent.

Pique-nique : 12 h. À Cartigny.

Collation : à Bernex chez Liliane Charbonney. Admirons son jardin et discutons de sujets que nous garderons pour nous ...

                                                                                                                  Claudine Jaquet

 


 

Course du 27 avril 2008

 

But : Les Fruitières de Nyon

 

Participants : Carole Buchs, Liliane Charbonney, Marie-Claude Crotti, Chrysol Mächler, Henri Marchand, Suzanne Pisteur,  Liliane Riondel, Esther Watson, Claude Guignard (chef de course).

 

 

Partis à 10 heures et des poussières de Chêne-Bourg, nous arrivons sains et saufs au stationnement à la Givrine, par un magnifique soleil printanier qui ne nous lâchera pas.

 

Spectacle étonnant de champs brunâtres pour ceux qui ne connaissent la Givrine qu’avec la neige. Mais ils se retrouvent rapidement dans leur élément : après quelques centaines de mètres ne se présente déjà plus devant nous, au détour d’un rocher, qu’un chemin enneigé. Certes, par endroits le soleil l’a dégagé mais, la plupart du temps, nous marchons sur de la neige dure ou mouillée.

 

La dernière montée avant les Fruitières de Nyon retrouve un air de printemps et Henri peut nous dispenser ses commentaires de botaniste avisé sur les fleurs qui ornent les talus, notamment taconnets, ellébore fétide, primevères élevées ou officinales, violettes et même du bois-gentil.

 

Nous parvenons aux Fruitières de Nyon à 1333 m, entourées à perte de vue de petits crocus bleus et blancs, qui parfois percent la neige fondante, mais où sont les fruits ? Il n’y a pas de fruits car les Fruitières ne sont que deux chalets d’alpage encore inoccupés en cette saison. Il est l’heure du repas et à l’aide de bûches de bois nous fabriquons des sièges improvisés, les plus chanceux trouvant une planche pour en améliorer le confort. Le pique-nique se déroule en admirant la vue plongeante sur tout le lac, agrémentée par celle du jet d’eau de Genève, dont l’inclinaison révèle qu’il souffle autant en bas qu’en haut, avec les Alpes un peu brumeuses en arrière-plan, et bien sûr le Mont-Blanc.

 

Après avoir tout rangé nous nous dirigeons vers la cabane Rochefort du CAS La Dôle, année 1934, altitude 1392 m. Certains se désaltèrent avant que le groupe ne se lance à l’assaut d’un bref raidillon enneigé, qui conduit à un escabeau enjambant un mur de pierres, et qui nous fait déboucher sur de vastes étendues de neige profonde. Mettez les raquettes ! Mais personne ne les a prises.

 

Les névés franchis au mieux en suivant des traces improbables de pas qui se révèlent bonnes, nous arrivons au chalet du Haut Mont où, assis sur des troncs et considérant les nombreux chéneaux, nous devisons sur les citernes et la qualité de l’eau qui s’y trouve. Puis nous nous rapprochons de la Givrine cernés par la neige d’une hauteur parfois encore impressionnante, la route hésitant tour à tour entre la piste de ski, la patinoire, le bourbier, la rivière ou voire, par endroits, le lac. En fin de descente le printemps s’impose et c’est un chemin sec qui termine le circuit et nous ramène à notre point de départ, à 1208 m.

 

Comment résister à l’attrait de boire un coup au restaurant de la Givrine ? Nous n’y parvenons pas. Mais la terrasse étant complètement occupée, nous devons – dommage – nous résigner à nous hydrater à l’intérieur de l’établissement.

 

Les voitures des promeneurs du dimanche, agglutinées à l’entrée et dans les rues de Genève, retardent sans surprise notre retour, mais ne parviennent pas à gâcher le plaisir de la belle course que nous venons de réaliser.

 

                                                                                                                 Claude Guignard

 

 

 

C O U R S E   DU  18 MAI 2008

 

But : La Chartreuse d’Arvières

 

 

 

Participants : Jacqueline Bétemps, Huguette Stelle, Claude Guignard, Didier Raisin-Dadre, Jean-Pierre Berner (chef de course).

 

8.30     Gare de Chêne-Bourg, rendez-vous intimiste !

            Seulement cinq courageux pour braver le risque.

            Le CMC est endormi ; où sont les montagnards d’antan ?

            Il faut dire que la météo annonçait un mauvais temps.

            Oui, je sais, certains diront ces vers ne sont pas des alexandrins !

            Mais tout le monde ne s’appelle pas Didier Raisin.

            Revenons à nos (5) moutons qui rejoignent Seyssel par la route.

            Montée sur Lyand et départ de la marche du petit groupe,

            A travers pâturages et forêts, randonnée en douceur.

            Pas de difficulté, tout le temps d’admirer les fleurs.

            Midi, arrivée à la chartreuse d’Arvières (détails sur Wikipedia).

            Le ciel est menaçant, vite un abri pour le repas.

            Retour sur Lyand ; O…rage, mais pas de désespoir,

            La pluie n’entrave pas le pèlerin, il faut croire.

            Chemin faisant, Huguette fait le plein d’ail des ours pour son pistou.

            Jonquilles et narcisses sont ramassés par Jacqueline, souvent à 

            genoux.

            Claude donne explications et descriptions sur la nature traversée.

            Didier est en pleine méditation sur le temps de cette année

            Et Jean-Pierre cherche l’inspiration pour une nouvelle randonnée.

 

 

                                                                         Jean-Pierre Berner

 

 


 

C O U R S E   DU  25 MAI 2008

 

But : Pointe de Miribel

 

 

Participants : Huguette Stelle, Liliane Gootjes, Marie-Claude Crotti, Claudine Jaquet, Jean-Pierre et Eliane Colinge-Nicol, Claude Guignard, Janine Keller (cheffe de course).

 

La météo a prévu orages et sale temps. Raison pour laquelle seuls huit courageux se sont présentés au portillon de départ. Ce que les peureux ne savaient pas, c’est que la soussignée avait conclu un arrangement avec Saint-Pierre, et la pluie n’est venue que lorsque tout le monde avait réintégré ses pénates !

Joli parcours à l’aller, chemin de terre, large et agréable. Nous avons fait notre chemin de croix jusqu’à la Pointe de Miribel où le soleil s’est même montré, faiblement, il faut l’avouer. Au pied de la Vierge bienveillante, nous avons pique-niqué, pour reprendre des forces. On voyait même nos trois voitures, au parking de la Glappaz, en contrebas. Icare serait redescendu à quelques tires-d’ailes !

Non, ce n’est pas la chaleur du soleil qui nous menace, mais un petit vent frisquet qui se lève. Si on redescendait dare-dare, pour éviter la pluie ? Pauvre Claudine ! Elle peut à peine finir sa banane qu’elle engloutit à toute vitesse. Là voilà en tête de la troupe.

Mais le chemin, cette fois-ci, est plutôt boueux. Pflotch ! Pflotch ! La boue se colle affectueusement à nos chaussures. S’agit de ne pas glisser, n’est-ce pas Huguette ? En cours de route Jean-Pierre, Janine et Liliane admirent deux ou trois lieux  magiques, sapins majestueux, où l’on imaginerait bien des rendez-vous de druides, autrefois…

Des écharpes de brouillard jouent à envelopper les collines plus haut. La Pointe de Miribel serait-elle tout emmitouflée à l’heure qu’il est ? Un temps de novembre, en vérité !

Un immense tronc couché, au bord du chemin, offre un siège propice à huit moineaux assoiffés, qui se mettent à épiloguer sur un troupeau de vaches, broutant paisiblement devant eux :

-  Y aurait-il des vaches qui se prendraient pour Tanguy ? (dixit Janine)

- et celle-là qui semble handicapée de la patte postérieure droite ? (s’inquiète Liliane)

- scandaleux, ces pis minuscules ! Quand donc se rendront-elles enfin utiles, ces paresseuses ?    (critique Claude)

- Eh ! Oh ! laisse-les mener leur vie d’adolescentes encore quelque temps ! (modère Janine).

Inutile de dire que ces belles génisses n’en ont rien à… meugler de nos critiques !

La boucle est bouclée en quelque quatre heures. Au parking, un tas de voitures : c’est la fête des mères, en France, et bien des touristes essayent de faire passer le repas copieux, par quelques pas dans la nature ! Pour notre part, la balade a été bien belle et le bol d’air pur fort apprécié !

Bonne rentrée, chers amis, et  à la prochaine fois !


 

                                                                                   Janine Keller

 

 


C O U R S E   DU  8 juin 2008

 

But prévu : le Chapeau

But réel : Le Môle

 

 

Participants : Hannik Maurer, Liliane Gootjes, Claude Guignard

 

Vers 9 h., 5 montagnards se serrent frileusement place de la Gare à Chêne-Bourg, par un matin gris d’automne, pardon d’été. Ila sont rejoints par le chef de la course prévue au Chapeau (Chamonix) et son adjointe qui déclarent : « la course est annulée. Nous ne l’assumerons pas. Le temps est trop incertain. Si vous entendez effectuer une balade ou une course, vous êtes libres de l’organiser à votre guise ».

 Stupeur. Que faire ? Retourner se coucher ? Faire tout de même une balade, voire une course, mais où ? « Ah, là ». Mais on a déjà été. « Alors là-bas ». Mais on aussi déjà été. Claude propose de remplacer une course en montagne par une autre course en montagne, au Môle, par exemple. « Oui, mais c’est trop difficile ». « Et le temps, il n’est vraiment pas beau ». Et après toutes ces pluies, les chemins sont trop boueux… ». Que d’objections… Finalement seules 3 personnes se décident, peut-être par inconscience, et vaille que vaille une voiture s’ébranle en direction du Môle.

Elle rejoint les Granges de Bovère, sur le flanc sud-ouest du massif, à 1160 m. d’altitude, trouvant un stationnement déjà bien rempli, et les participants prennent le chemin du Petit Môle, à 1530 m, admirant la vallée de l’Arve entre des lambeaux de brouillard, puis s’élancent en pleine purée pour l’ascension finale, jusqu’à 1883 m d’altitude. On essaie de ne pas se perdre de vue dans le brouillard ; heureusement on se voit encore les pieds ainsi que de magnifiques fleurs (orchis, trolles, anémones, et autres sans nom connu) dans de riches pâturages, menacées cependant par de grosses limaces noires. Lorsque le chemin ne monte plus, c’est qu’on est au sommet, longue crête qui se perd dans toutes les teintes de gris, qui cache tout sauf le sol vert. Mais nous ne sommes pas isolés : les chemins et le sommet sont garnis de randonneurs.

Le pique-nique se déroule dans un épais coton, qui hésite sur le côté de la montagne où il va se déverser. On sent la chaleur du soleil, qu’on entrevoit un instant, mais l’effort est trop dur ; il disparaît définitivement. La descente s’amorce par la crête sud, par un chemin raide et rocheux, dont le brouillard cache heureusement les pentes vertigineuses qui le bordent, puis la déclivité s’atténue et nous arrivons au Petit Môle, d’où nous rejoignons le stationnement par le chemin du matin. Evidemment, après les pluies, les chemins ne sont pas secs ; mais en fin de compte ils ne sont pas aussi boueux qu’on l’avait craint.

Montée 2 h. 15 ; descente 2 heures ; dénivellation totale 723 m. La vue ayant été nulle, personne n’a dû écarquiller les yeux pour apercevoir le jet d’eau de Genève avec son ballon, ni à l’opposé le Mont-Blanc. Temps frais, humide mais sans pluie ; parapluies et imperméables n’ont pas quitté les sacs.

Une belle course.

Selon les renseignements obtenus par téléphone, Pierre-Alain Magnenat, son adjointe Denise, organisateurs de la course annulée, Danielle et Esther se sont baladés le long de la Seymaz, puis ils sont entrés au café du Tennis Club des SIG, ont regardé des matches à la TV et sont rentrés chez eux avant midi.

 

                                                                                                                                            

                                                                    Claude Guignard

 

 

COURSE Cagnotte   des  14-15 juin 2008

 

But : Les Franches Montagnes

 

 

Participants : Jacqueline Bétemps, Danielle Dorange, Esther Bourdilloud, Liliane Charbonney, Carole Buchs, Françoise Kobr, Liliane Casarsa et Liliane Gootjes, Michelle de Gonzenbach, Jackie Petrovitch, Gisèle Dépraz et Jean-Michel, Fernand et Marie-Claude Hernicot, Evelyne Kanouté, Esther Watson, Lucien et Jeannette Mentha (invités), Mireille et Roger Merli, Didier et Christiane Raisin-Dadre, Claude et Géraldine Vernez, Yvonne Filisetti, Claude Guignard, Laurence Mottier-Lehmann, Paul Rocherieux.

 

Samedi 14 juin 2008, par un temps mitigé, un rassemblement de 28 participants s’organise au matin devant la salle Jean-Jacques Gautier, à Chêne-Bougeries, et prend place avant 8 h. 30 dans un car de JPExcursions. Ce dernier s’ébranle sans retard (et même en avance…) et prend son élan par la route de Meyrin en direction de Lausanne puis poursuit l’autoroute  vers Neuchâtel, non sans cependant observer un arrêt à l’aire de Bavois, qui permet à chacun de recevoir son café et ses croissants. Ensuite, et sans désemparer, il monte en direction de la Vue-des-Alpes, puis par le tunnel, rejoint et traverse La Chaux de Fonds, dont on entrevoit les gratte-ciel au passage, pour en fin de compte arriver à Saignelégier et s’arrêter vers 11 h. un peu plus loin, non loin de l’étang de la Gruère, à 1000 m. d’altitude, où un temps nuageux et un air vif nous remettent rapidement en forme.

 Un tracé boueux descend vers l’étang, eau calme à peine ridée par le vent, en zone protégée et cerné par un chemin circulaire où nous nous engageons dans le sens de droite à gauche pour tenir compte de la participation à prédominance féminine.  Le chemin, bien entretenu, protégé par des barrières et renforcé de ponts en rondins de bois, passe tantôt au bord de l’étang, tantôt s’égare dans des sous-bois de grands sapins. Arrivés à un tronc étendu sur le sol, les participants qui, faisant fi des instructions contradictoires données en quittant le car ont pris leur pique-nique, s’y installent à mi-ombre mi-soleil et lui font un sort car il est midi. Puis ils repartent pour terminer le tour de l’étang. Quelques distraits ne se rendent pas compte qu’ils sont arrivés au terme de leur périple d’une heure et commencent un 2ème tour ; mais ils s’en aperçoivent bientôt et reviennent en arrière. On fait le compte : il manque 2 personnes… Que faire ? Un automobiliste s’arrête et nous informe qu’il a dépassé deux piétons qui nous cherchent et marchent sur la route dans notre direction. Mireille part à leur rencontre et ramène tout le monde au bercail.

 Chacun se remet de ses émotions autour d’un café au Centre de loisirs de Saignelégier, tout proche, puis c’est le départ en car pour descendre à St Ursanne, petite ville fortifiée encaissée à 450 m. d’altitude dans un écrin de verdure, juste à l’endroit où le Doubs, qui vient de pénétrer en Suisse, change subitement d’avis et lui tourne le dos entre deux falaises pour couler à grandes eaux définitivement vers la France.

 Nous traversons un vieux pont de pierre et rejoignons à l’heure dite une guide qui nous dévoile et nous décrit longuement dans les menus détails, l’église ou ce qu’il en reste, la magnifique collégiale, ses sculptures externes et internes ainsi que divers monuments, dont l’origine des plus anciens remonte, avec le moine Ursan, au 7ème siècle de notre ère. Quel calme dans la cour du cloître, que ne troublent que les sonneries des cloches.

 Puis, après une brève visite des rues tranquilles de la cité, les participants reprennent le car qui, par le Balcon du Jura, rejoint Saignelégier où nous attendent nos hôtels, baignés par le soleil de début de soirée : Hôtel de la Gare et du Parc, Café ou Hôtel (on ne le saura pas…) du Soleil, voire Hôtel Bellevue. L’occupation des chambres donne lieu à quelques problèmes mais finalement tout le monde est logé.

 A 19 h 30 les participants prennent place pour le dîner autour de quatre grandes tables en carré, dans la salle à manger d’apparat du restaurant de la Gare : soupe à l’orge persillée, coq au vin et nouilles, puis flanc caramel et de café. Quelques-uns se laissent tenter par les vins, au risque de dégarnir excessivement leurs portefeuilles, mais se détournent des vins du Jura, qui ne rencontrent que peu de succès.

 Et puis, après une brève promenade des plus courageux au clair de lune à travers les rues désertes de Saignelégier endormie, sauf les fans de l’Euro qui s’agglutinent dans les cafés devant les écrans TV, tous regagnent leur hôtel avant 23 h. Qu’y font-ils ? Ils se couchent sans doute ; on n’a pas eu de détails.

 Le lendemain, changement de décor. Réveil vers 7 h. par un matin gris et froid, ventilé par un air aigrelet. Tous déjeunent de bon appétit, se servant à un buffet bien garni et c’est le départ, à pied, à 8 h. 50 précises, avant même le début d’une course de Nordic Walking dont on ne verra rien sauf les préparatifs. Par un temps plus que frais qu’un pâle soleil ne réchauffe guère, on suit une route, on part dans les bois, on serpente entre les sapins, on hésite et on finit par suivre un chemin qui, tout bien considéré, ne semble pas le bon. Il ne reste plus qu’à traverser en file indienne un champ de hautes herbes en direction de 2 fermes pour retrouver notre route. Mais gare : si le propriétaire du champ ne nous voit heureusement pas fouler son herbe, sa voisine veille : elle s’avance et nous attend au bord du champ. Roger parvient à la calmer et c’est sans avoir reçu de coups de bâton, voire pire, que nous descendons vers 11 h. en direction de Pré-Petitjean et apercevons sa gare qui se dresse en plein pâturages garnis de chevaux et de vaches de toutes sortes. C’est le moment que choisit le ciel pour nous lancer ses premières gouttes de pluie.

 Mais alors plus aucun doute n’est permis et Mireille se charge d’informer ceux qui n’avaient pas encore compris : nous allons prendre le train et même nous allons y manger. Mais pas n’importe quel train. Certes, une locomotive à vapeur fume dans le lointain mais c’est un convoi formé pour l’essentiel de 2 wagons, un de 3ème classe avec des tables et  des sièges en bois et une voiture-restaurant, d’origine et de date inconnues mais en tout cas anciennes, tirés par une vieille locomotive électrique/diesel datant de 1916, qui recule du dépôt et arrive à quai pour nous prendre, sur la ligne du train des Franches-Montagnes.

 Après s’être réchauffés à l’Hôtel de la Gare, les participants montent et s’installent dans le wagon encore glacé par le froid de la nuit. Le train démarre et se met à descendre vers Glovelier, traversant des bois et des prés fleuris, des tunnels où règne un noir total, ponctuant sa course d’arrêts de service destinés aux croisements. Au rebroussement du train, qui permet de mieux dompter la pente, les voyageurs sont invités à passer au wagon-restaurant où l’équipe de bénévoles de « La Traction » chapeautée par un magistral retraité Bâlois qui perle fort bien le français mais avec un accent suisse-allemand savoureux et plus vrai que nature, nous sert un repas composé de salade de crudités, de bœuf et de purée suivis d’un biscuit et d’un café offert par la caisse du club, avec accompagnement de boissons au choix et aux frais des voyageurs. Entretemps le train est arrivé en plaine, à Glovelier, à 500 m, où il s’attarde avant de reprendre sa course et de se hisser sur les pentes rocheuses qui le ramènent en altitude, à Pré-Petitjean.

Nous quittons le train à regret pour retrouver notre car, entouré d’un crachin de pluie et d’une froidure bien jurassiens. C’est alors le départ vers Genève par la Chaux-de-Fonds, puis l’autoroute. Le calme s’installe dans le car et certains s’abandonnent à une sieste réparatrice. Mais un bref arrêt vers Nyon, à l’aire de la Pierre-Féline, remet les esprits à l’endroit, donne l’occasion de se déplier les jambes et de se préparer à subir l’éprouvante rentrée en ville, envahie par les supporters de l’Euro. Finalement c’est vers 19 h. que nous parvenons, sains et saufs mais non sans peine à Chêne-Bougeries, où bien sûr il ne pleut pas, ou du moins pas encore.

Pendant la course, chacun a pu remercier, par des applaudissements, son excellente organisation mise en place par Mireille, assistée de Roger et aidée par Didier notre trésorier. Nous apprenons que c’est Henri, notre secrétaire, qui le premier avait donné l’idée de cette course ; ayant dû se désister au dernier moment, il n’a malheureusement pas assisté à sa réussite.

                                          

                                                                           Claude Guignard

 

 

 

COURSE du 29 juin 2008

 

 But : la Pointe d’Ireuse – Niflon d’en Haut (Bellevaux)

 

Participants : Marie-Paule Mirabel, Chrysol Mächler, Janine Keller, Danielle Dorange, Suzanne Pisteur, Huguette Stelle, Saveria Placida, Claudine Jaquet, Liliane … , Anna-Marie Eicher, Gisèle Depraz et Jean-Pierre Berner.

 

Au départ de la gare de Chêne-Bourg à 8 h. 30 le soleil est au rendez-vous avec les personnes ci-dessus.

Nous démarrons au parking « le Sciard » à 1324 m. d’altitude, au-dessus de Bellevaux. La marche commence sur un chemin large, puis se divise avec un groupe de bons marcheurs qui monte à travers un bois et le col vers la pointe d’Ireuse, le deuxième groupe continuant le chemin par Niflon d’en Bas pour arriver à Niflon d’en Haut.

Le premier groupe arrive à la Pointe d’Ireuse avec un paysage magnifique de 360° et décide de s’arrêter là pour prendre le pique-nique et admirer la vue sur le Mont Blanc et beaucoup d’autres chaînes.

Pas de sieste parce que nous sommes obligés de descendre sur Niflon d’en Haut pour rejoindre le groupe No 2 qui nous attendait depuis un bon moment. Après les retrouvailles, Jean-Pierre propose que nous descendions par un autre itinéraire, le chemin du matin étant trop glissant, paraît-il. Donc Jean-Pierre etles deux autres chauffeurs partent pour récupérer les voitures sur le parking et nous devons nous retrouver à Bellevaux ou à Ermont si la descente est trop longue. Certes, une descente facile, mais trop longue pour une personne qui se trouve avec des jambes en compote et le groupe fait des stops à chaque virage…

Finalement c’est au parking d’Ermont qu’une partie du groupe se fait remorquer jusqu’à Bellevaux, tandis que l’autre partie continue par un chemin de cascades pour terminer tous ensemble, contents mais bien fatigués au bistrot de Bellevaux.

                                                                     Gisèle Depraz

 

 

 

COURSE du 6 juillet 2008

 

 But : Vers St-Jacques de Compostelle…

 

(en remplacement de la course annulée à la Dent de Vaulion)

           

Participants : Claude Guignard , Esther Watson, Gisèle Depraz, Hannick Maurer.

 

L’évolution préoccupante de la météo avait déjà poussé le chef de course à prévoir la veille de renoncer à se rendre à la Dent de Vaulion pour se limiter à une balade en forêt, suivie d’une visite des Grottes de Vallorbe.

Dimanche 6 juillet une 1ère averse ouvre les hostilités à 7h30. Accompagnée d’un ciel peu engageant, elle fait d’emblée retourner sous la couette tous les indécis. Ce ne sont donc que 3 participantes qui se risquent à rejoindre le chef de course à 8h00 à Chêne-Bourg. Une brève discussion met rapidement fin au projet de se rendre à Vallorbe : trajet de100 km pour voir des forêts par un  temps incertain alors qu’on en a tout proche, même si elles ne sont pas du Jura, et en plus tous ont déjà visité les grottes. Gisèle propose de conjurer le mauvais temps en se rendant à St-Jacques de Compostelle. C’est vrai que c’est loin, mais au moins on commence un petit bout le chemin ; ensuite on verra. Accepté.

Nous quittons donc Chêne-Bourg pour nous arrêter à Neydens où restera la voiture. Les participants se dirigent alors à grands pas, sous une pluie battante, mais équipés en conséquence, vers Beaumont, suivant les insignes du tracé de St-Jacques de Compostelle affichés aux carrefours. Ah, la pluie diminue et cesse ; cela s’éclaircit… Oui, mais peu après elle reprend de plus belle, soulignée de sourds coups de tonnerre. Le chemin passe devant l’Abbaye de Pomier puis entre dans un bois magnifique. On s’élève peu à peu par des raidillons transformés en ruisseaux par la pluie et toute cette eau s’accumule en lacs dans les replats, lacs qu’il faut enjamber au mieux. N’est-ce pas boueux ? Quelle question.

Après 3 heures de marche nous arrivons en vue de St-Blaise, à un peu plus de 800 m d’altitude, à 2 km du château des Avenières ; nous sommes donc en train de contourner le bout du Salève. Nous décidons d’interrompre notre marche en avant car il est bientôt midi et un abribus, en face de la mairie, nous permet de sortir du sac notre pique-nique et de tenter, sans succès, de faire sécher tout ce qui est mouillé. Par chance, il ne fait pas froid, mais quand-même : tout est humide et en fin de compte, à moitié nus, on n’a pas chaud.

Le repas se termine. Allons-nous vraiment continuer vers St-Jacques de Compostelle ? La pluie ne cesse pas, le vent se lève et nous ne sommes qu’au tout début du trajet… Il paraît plus sage de renoncer pour cette fois et nous revenons en direction de Genève, par des chemins en partie différents de l’aller mais tout autant boueux. Par moments, la pluie faiblit et un vent humide et chaud nous pousse par derrière; puis de nouvelles rafales d’eau descendent du Salève. Nous croisons des randonneurs bien équipés, eux aussi déterminés. Des champs sont garnis de vaches lessivées par l’eau du ciel et qui la subissent sans bouger. 

De retour à Neydens, nous pouvons enfin refermer définitivement les parapluies et retirer les k-ways et autres pèlerines. Nous avons marché au total plus de 5 heures. Le trajet vers Chêne-Bourg, que nous atteignons  peu après 15h, est agrémenté de grands éclairs.

C’est vrai : c’était une course de bout en bout sous la pluie. Et alors ? Il ne peut tout de même pas faire beau tous les jours de la semaine, si l’on enlève ceux qui sont mauvais,  et encore en plus le dimanche. C’est vraiment trop demander.

 

                                                                                                                       Claude Guignard

 

 

 

COURSE du 13 juillet 2008

 

 But : Les Meulières de Vouan

 

 

Participants : Claudine Jaquet, Claude Guignard, Didier Raisin-Dadre et Jean-Pierre Berner, chef de course.

 

9 h. 30, gare de Chêne-Bourg. Par temps humide, une grenouille et trois crapauds sont au rendez-vous.

 Départ de la randonnée à la « Source qui rit »  avec le ciel qui pleure pour 4 heures de marche avec quelques détours dans les bois pour ramasser chanterelles et bolets sur le parcours. Arrêt à la Meulière de Vachat pour pique-niquer sous abri. Puis arrêt à la meulière de Grande-Gueule pour visiter. La meulière servait au début du XXème siècle à l’exploitation de la roche pour tailler des meules de moulin.

 Le temps incertain n’a pas diminué la belle forme et la bonne humeur du quatuor à … pied.

                                                                                                                           

 

                                                                         Jean-Pierre Berner


 

 

COURSE du 20 juillet 2008

 

 But prévu : Flaine – Désert de Platé

But réel : Col de Chalune

 

Participants : Claude Guignard, Gisèle Depraz et sa sœur Evelyne comme invitée.

 

Nous décidons de changer notre destination et de choisir une course plus adaptée à la météo. Les Jottis (Mégevette) semble un bon choix, mais à St Jeoire une déviation nous conduit plus loin et nous nous retrouvons près de la Chèvrerie.

 Alors nous pensons faire une belle montée vers le col de Vésinaz. Une petite pause au Chalet de Chavan nous fait rencontrer un mystérieux personnage qui habite dans cette cabane et nous étonne par son courage et ce style de vie d’ermite. Il nous invite dans son chalet bien aménagé, mais nous devons continuer notre course pour traverser le massif de Chalune.

 Les nuages menacent et après le pique-nique au col de Chalune, nous nous empressons de descendre. Arrivés juste à temps à la voiture, voici que le ciel ouvre ses vannes… Nous sommes au sec dans la voiture, mais la route est difficile dans le déluge.

 Retour à Genève vers 16 h. où le soleil commence à briller.

 Départ du parking de la Chèvrerie : 1160 m.

Col de Vésinaz : 1870 m.

Col de Chalune : l890 m.

Dénivelé total : 730 m.

 

                                                                                                                         

                                                                         Gisèle Depraz


 

COURSE du 27 juillet 2008

 

 But : Col de Cenise (1724 m.)

 

Participants : Gisèle Berthet, Liliane Riondel, Claude Guignard, Liliane Gootjes, Carole Buchs, Françoise Kobr, Huguette Stelle, Esther Watson, Marie-Claude Crotti, Mireille et Roger Merli, sans oublier Pimprenelle.

 

Départ gare de Chêne-bourg à 8 h. 30 pour le Petit-Bornand. Arrivée au parking, chaussures aux pieds, nous montons ¼ d’heure jusqu’au restaurant du plateau de Cenise. Nous nous engageons

Allègrement sur un chemin accueillant qui se perd dans les prés ; nous essayons de rejoindre le bon sentier que nous devinons un peu plus haut. Malheureusement cela nous oblige à passer sous quelques fils électriques dont un, de mauvaise humeur, qui se décharge sur Marie-Claude Crotti qui se trouvait là à cet instant, ce qui la projeta violemment par terre et l’handicapa quelque peu pour la suite de la ballade. Ayant renoncé à faire la grande boucle, nous sommes partis en direction des Trachets.

A 11 h. 15, Françoise suggère de faire une pause-thé. OK, ce qui fut fait. A 12 h. arrêt pour le pique-nique dans un emplacement bien choisi. Les sommets sont toujours dans les nuages. A 13 h. 15 le temps est incertain à ce moment-là, nous reprenons le même chemin pour le retour. Pendant le trajet Liliane Gootjes fait des massages à Marie-Claude, à l’arnica dont les prés abondent.

Une pause-café au restaurant ; malgré le monde, une table nous attendait. En allant aux toilettes, Gisèle Berthet demande à un Monsieur qui mangeait si elle pouvait goûter un beignet de pommes de terre ; au retour, rebelotte, elle ose s’approcher pour en redemander et le Monsieur lui tend carrément le plat et lui dit : vous pouvez tout prendre. Quelle gourmande !

Arrivés aux voitures, nous nous donnons rendez-vous à Chêne-Bourg pour les au revoir.

 

                                                                                                                         

                                                                                   Mireille Merli


 

COURSE du 10 août 2008

 

But : La Dôle (1677 m.)

 

Participants : Gisèle Depraz, Claudine Jaquet, Paul Peschon, Esther Watson, Janine Keller, Claude Guignard, Béatrice Ory, Evelyne Kanouté, Gisèle Berthet.

 

 

 

Nous partons à 8 h. de la gare de Chêne-Bourg avec trois voitures et arrivons aux Cheseaux (St Cergue), altitude 1091 m. à 9 h. Nous commençons à marcher à 9 h. ¼ avec le soleil qui nous accompagnera toute la journée. Après avoir gravi un sentier costaud à certains endroits, nous faisons une halte à la Barillette d’où nous avons une vue magnifique sur le Mont Blanc et la chaîne des Alpes.

 

Paul ne se sent pas assez en forme pour continuer, mais le terrain étant plat, je lui sonseille de marcher jusqu’à la prochaine bifurcation. Ayant la carte avec lui, à la vue du panneau « Col du Vuarne et St Cergue », il emprunte cet itinéraire lui permettant d’effectuer une boucle. C’est bien qu’il ait eu la sagesse de raccourcir, car la montée suivante s’est avérée plus raide.

 

Nous sommes redescendus avant de remonter au col de Porte. Nous pique-niquons au sommet de la Dôle à 12 h. 30.

 

Il n’y a pas un souffle de vent, ce qui est assez rare. A 13 h. 30 nous redescendons facilement sur l’autre versant en effleurant la partie française. Après Couvaloup et la Trélasse, nous suivons un joli sentier boisé et vert à travers une myriade de chardons roses d’une rare beauté. Heureusement que Gisèle les a photographiés. J’ai pensé à Henri qui aurait été émerveillé.

 

Un peu plus loin, à une bifurcation, Esther ne prend pas la même direction. A 16 h. 15 nous arrivons au parking juste avant elle. Paul nous attend à l’ombre d’un arbre. Evelyne, Gisèle D., Esther, Claude et moi terminons notre course à l’auberge des Cheseaux.

 

Nous avons passé une journée formidable et j’ai apprécié l’homogénéité de notre groupe.

 

                                                                                                                  Gisèle Berthet


 

COURSE du 24 août 2008

 

 But : Le Suchet (Jura Vaudois) **

 

Participants : Jean-Pierre Berner,  Gisèle Depraz, Claude Guignard (chef de course), Claudine Jacquet, Nanette Pasquier, Liliane Riondel, Huguette Stelle, Esther Watson.                                                               

 Par un matin beau mais frisquet de fin d’été les participants se regroupent à 8h30 à Chêne-Bourg dans deux voitures pour parcourir les quelque 100 km d’autoroute et de route qui les séparent de leur lieu d’arrivée, La Bessonne, au dessus de Ballaigues, à 1 090 m.  Parvenus sans trop de peine à bon port tous s’équipent et se dirigent vers le Suchet, observant d’un œil inquiet les brouillards qui s’obstinent à en dissimuler le sommet et ne font pas mine de se retirer ; au contraire ils s’étendent et finissent par cacher le soleil. 

 Après une montée d’abord facile mais devenant plus rude vers la fin, le groupe se disperse à l’arrivée : l’avant-garde et le gros des troupes se dirigent dans le brouillard vers le chalet du Suchet tandis que l’arrière-garde monte directement au sommet portant la célèbre croix, à 1 554 m. Déception : tandis que du côté nord (France) la vue s’étend sur de vastes espaces jusqu’à l’extrême horizon (c’est tout juste si on ne voit pas pointer la tour Eiffel), le côté sud reste masqué par le brouillard. Si seulement il se levait un peu de vent pour repousser toute cette humidité… Nos désirs sont exaucés : un léger vent se lève. Les brouillards refluent. La plaine se dégage de plus en plus. On entrevoit puis on voit Yverdon suivi du lac de Neuchâtel, du Léman, du lac de Joux, de la chaîne ouest du Jura et finalement c’est le panorama complet qui se dévoile, à peine brumeux, avec le Mont-Blanc et quelques sommets alpins, d’autres restant un peu cachés par des nuages sur leurs flancs. S’estimant déjà très gâtés, on n’ose pas en demander davantage. Cela deviendra pourtant encore mieux, on l’a vu plus tard, mais on était déjà partis.

En attendant, le groupe se reconstitue partiellement pour le pique-nique et chacun prend tout son temps pour jouir du soleil et de la vue magnifique, puis la descente s’amorce. L’avant-garde prend de l’avance et décide seule de son trajet de retour, qui ne correspond pas à celui prévu et suivi par la majorité des participants, trajet arrangé spécialement pour permettre de serpenter dans les vastes pâturages jurassiens. Des vaches laitières nous impressionnent par l’ampleur de leur pis : que de lait en perspective. Nous touchons la frontière avec la France mais sans la franchir. Des chemins s’entrecroisent et essaient, malgré l’évidence de notre carte, de nous faire nous tromper de route, aidés par des promeneurs qui donnent de fausses informations ; mais leur essai n’aboutit pas. Nous rectifions notre brève erreur passagère et reprenons sans désemparer notre direction initiale; des écriteaux confirment la carte et nous donnent raison.

Et soudain, que voit-on ? L’avant-garde du groupe, qui par des raccourcis est depuis longtemps parvenue aux voitures, s’est désaltérée dans un restaurant d’alpage et vient à notre rencontre avec un véhicule pour voir où nous sommes restés accrochés et, au besoin, nous porter secours, prétendent-ils…On les remercie de leur sollicitude mais nous arrivons sans problème déjà presque à destination. Il ne nous reste plus qu’à nous quitter et à rentrer à Genève, par un temps redevenu estival.

Montée : 1h 3/4 ; descente 2h 3/4 ; donc 4h 1/2 de marche. Dénivelé total, montée et descente : chacun 500 m.

Il n’est pas formulé de réclamation et, de l’avis général, la course a été réussie.

                                                                                                                                                                                                                                                              

                                                                              Claude Guignard  

 

 

 

COURSE du 31 août 2008

 

But : Sentier du Vuache

 

 

Participants : Liliane Gootjes, Marie-Claude Crotti, Liliane Riondel, Gisèle Berthet, Roger Merli, Jacqueline   Françoise Kobr (avec Pimprenelle), Henri & Martha Marchand, Pierre-Alain & Denise Magnenat, Carole Buchs, Marie-Claude Hernicot.

 

Treize personnes ont désiré passer cette journée dans le Vuache, montagne qui s’étend sur 11 km. Et qui culmine à 1100 m. d’altitude.

Il faisait beau temps et chaud pour ce dernier dimanche d’août. Arrivés à Chénex, début de notre itinéraire, oh ! Surprise, il y a la fête au village. Nous nous y arrêterons au retour, notamment pour y prendre un pot.

Nous commençons par visiter l’église, style neo-roman, édifiée en 1881. Deux objets classés au niveau national : le tabernacle et la vierge du 18ème siècle et un orgue datant de 1842 en provenance d’Alger.

Au centre du village : un porche couvert marque l’entrée d’une ancienne propriété bourgeoise. Nous nous éloignons et commençons un circuit de 8 km. Qui nous permettra de passer alternativement d’un paysage de plaine, d’une zone franche datant de 1923, d’un hameau où des fermes anciennes, témoins du temps passé, pourraient vous conter la vie des gens d’autrefois.

Enfin les bois aux Reynauds ! La route pour y accéder était un peu longue pour certains… Des chênes et des chênes… c’est sans doute de cette espèce que le village de Chénex tient son nom.

Nous nous arrêtons à 13 h. pour faire un bon pique-nique. Au sortir du bois, un point de vue sur la chaîne des Alpes : les Aravis, la Tournette, le Parmelan.

C’est à ce point de notre itinéraire que nous entreprenons la descente sur le village, en ramassant mûres et noisettes. En arrivant, la fête bat son plein par diverses activités sportives, mais nous préférons aller sous le chapiteau ; là sont exposés des objets fabriqués par les artisans du village.

Un chanteur-guitariste nous invite à l’accompagner. Liliane Gottjes se lance, puis Marie-Claude Hernicot et enfin un duo de choc : Liliane et Marie-Claude Crotti.

Quelle belle journée pour tous !

 

                                                                                                                           

                                                                  Marie-Claude Hernicot


 

   

Course du jeûne Genevois du jeudi 11 septembre 2008

 

Au Barby

 

 

Liste des participants : Paul Peschon, Roger & Mireille Merli, Henri & Martha Marchand, Jean Pierre Berner, Claudine Jaquet, Huguette Stelle, Liliane Riondel, Marie-Claude Crotti, Denis Châtelain

 

Le départ était fixé à 9h 30. Gare de Chêne-Bourg. Il y avait 9 participants, nous nous répartissons dans deux voitures.

Je décidais de passer par les Intages pour monter au Barby plus tôt que par le Bettex, c’était plus amusant et plus court.

Arrivé au chalet, un feu était allumé dans le séjour car il faisait frais.Le poêle

Les provisions sorties des sacs, une bouteille était ouverte et voilà l’ambiance du chalet qui renaissait.

Les discussions allaient bon train et nous mangions lorsque Jean Pierre et Claudine arrivèrent. Jean Pierre, toujours égal à lui-même, une boutade, des champignons et le ton était donné.

Un groupe décidait de partir se promener, un autre restait au chalet pour faire la vaisselle et ranger.

En fin d’après midi les deux groupes étaient à nouveau réunis, prêts pour le départ.

Une journée en demi teinte avec tantôt du soleil tantôt des nuages, mais pas de pluie.

Mes remerciements aux participants de cette journée pleine de bonne humeur.

                                                                                                        

                                                                                                                           

                                                                                   Denis Châtelain

                                                    


 

COURSE des 20-21 septembre 2008

 

Week-end au Chalet Barby

 

But : Mont Joux (1958 m.)

 

Participants : Roger Merli, Henri Marchand, Liliane Gootjes, Gisèle Depraz, Claude Guignard, Paul Peschon, Anita Bron (invitée).

 

En ce dernier jour de l’été, nous n’étions que quatre le samedi au rendez-vous. Mais l’après-midi nous attendions sur place les trois autres (Gisèle, Liliane et Claude).

Parvenus au Bettex, après l’ouverture du chalet, l’allumage du poële et le pique-nique, nous avons fait une promenade digestive jusqu’à la commune voisine et rivale de St Gervais : Megève. Comme habitants de cette station prestigieuse, nous n’avons rencontré que … des vaches et quelques chevaux bien sympathiques.

Après l’arrivée de Liliane, Claude et Gisèle, Paul a commencé à préparer la soupe aux poireaux-pommes de terre promise. Très vite le chalet a commencé à embaumer les bons légumes achetés le matin même au Marché de Gaillard.

Le bon feu de poêle chauffait toutes les pièces, y compris chambres et dortoirs. En fin de journée, nous avons dégusté la soupe, non sans apprécier les spécialités apportées par chacun et la soirée s’est prolongée par les jeux de scrabble et de marelle endiablés.

Au matin du dimanche, nous dominions les vallées sous le brouillard qui a persisté toute la journée… par contre, les sommets prestigieux environnants se laissaient voir avec retenue et pudeur tout à la fois.

A 9 heures, après un solide petit déjeuner, nous avons entamé la conquête à six du Mt d’Arbois (1833 m.) ; Liliane, elle, a choisi de se lancer dans la cueillette des champignons.

Au chalet d’Avenaz, nous avons fait la rencontre de chiens, chèvres, lapins,

chevaux et … même du propriétaire, tous en harmonie pour nous faire partager les belles réalités de l’alpage, en ce jour de retour vers la plaine, après un été bien agréable.

Nous poursuivîmes alors notre ascension vers le sommet, qui fut atteint vers midi. Désireux d’améliorer leur score, Gisèle, Claude, Anita et Paul décidèrent de pousser jusqu’au sommet du Mont Joux (1958 m.), comptant bien retrouver au chalet tout en haut une bonne tarte aux myrtilles à déguster … mais, déception : tout était fermé !

Nous sommes alors redescendus en louvoyant entre les pylones des téléphériques, télésièges et autres remonte-pentes, pour nous retrouver au chalet où, pour nous requinquer, nous avons dégusté le restant de la soupe aux poireaux, suivis de myrtilles succulentes que Liliane avait ramassées, faute de champignons.

Après ce dernier repas commun du week-end, nous avons quitté le chalet le ventre bien plein, contents de notre séjour et tristes de devoir plonger dans la « peuffe » genevoise.

C’était le premier jour de l’automne.

 

                                                                            

                                                                            Paul Peschon


Course du 5 octobre 2008

à la cabane du Carroz s/La Givrine

 

Participants : Claude Guignard, Liliane Riondel, Esther Watson, Mireille & Roger Merli, Gisèle Berthet, Evelyne Kanouté (cheffe de course).


Sept personnes au rendez-vous à Chêne. Départ en voiture pour La Givrine. Pour ceux qui le voulaient, boisson au restaurant  La Givrine.

Saperlipopette ! Nous ne nous attendions pas à la neige. Mireille n’était pas très bien équipée, indécise si elle allait nous suivre ou pas.

La Givrine offre de superbes balades. Prendre la direction du Vermeilley est un grand classique pour les randonnées à ski de fond ou de marche. Le site est très connu pour être souvent enneigé.

Aujourd’hui, temps très ensoleillé sous la neige. C’était féerique. Après une bonne heure de marche, nous quittons le chemin pour prendre le sentier qui doit nous mener à la cabane. C’est l’Arzière. Peu de temps après nous rencontrons une vache ; elle semblait abandonnée. Ce qui n’était pas le cas car j’ai téléphoné à la gendarmerie de Nyon qui m’a confirmé que le bétail n’avait pas encore quitté les pâturages de l’Arzière.

Après quelques péripéties, aidée par Claude Guignard, nous arrivons à la cabane. Elle apparaît au détour d’une clairière. Posée face aux Alpes, elle nous rappelle que nous sommes au-dessus du Léman. Fermée pendant la semaine, elle est gardée les week-end. Panorama idyllique : des Aravis à l’Ouest, Eiger, Mönch et Jungfrau à L’Est, en passant par le massif du Mont-Blanc, le Cervin et la Dent Blanche. Derrière nous, la douceur des vallons jurassiens.

Nous évoluons dans la forêt par un petit sentier profondément tracé dans la neige épaisse. Nous avançons dans une atmosphère hivernale. Un silence de rêve.

Enfin nous regagnons le parking de La Givrine.

 

 

                                                                       Evelyne Kanouté

 

 

 

Course du 12 octobre 2008

à Vovray-en-Bornes (860 m) – Plan du Salève (1348 m)

 

 

Participants : Béatrice Ory, Nanette Pasquier, Liliane Riondel, Janine Keller, Esther Watson, Huguette Stelle, Esther Bourdilloud, Gisèle Berthet, Evelyne Kanouté, Claude Guignard, Paul Peschon, Roger Merli (chef de course).

 

Nous avions rendez-vous à 9 h. à la gare de Chêne-Bourg. Après être sortis du brouillard genevois et en passant par Cruseilles, nous arrivons à Vovray en pleine animation : Fête du village et du pain.

 Nous sommes donc douze à entamer la montée vers le Plan du Salève. Les arbres nous offrent une palette de couleurs automnales magnifiques et l’ambiance est particulièrement joyeuse.

 Nous nous faisons dépasser par des VTT au plus mauvais passage du sentier, étroit et boueux. Ils sont, eux, crottés et haletants et nous les encourageons, tout en les trouvant un tantinet maso.

 Parvenus au Plan du Salève (1348 m), nous crions victoire en voyant, d’un côté, Genève toujours sous son brouillard, mais les chaînes de montagnes à l’horizon en véritable décor de théâtre, de l’autre.

 Nous mangeons notre pique-nique sous un pâle soleil, assis sur des pierres plates bien confortables.

 Béatrice use et abuse de la batterie de son appareil de photo à nous canarder, jusqu’à la panne sèche de l’engin !

 Nous redescendons par un autre chemin tout en douceur, qui passe par des clairières pour revenir au village.

 A Vovray, nous sommes accueillis au son de cors des Alpes, avec la bonne odeur du pain qui cuit dans le four banal.

 

Le Café de la Mairie (0033/450.44.06.63) nous permet de nous désaltérer et nous y prolongerons cette journée au soleil et dans la bonne humeur.

 

                                                                                                                 Roger Merli

 


 

Course du 26 octobre 2008

à la Pointe de Pralère (Voirons)

(1409 m.)

 

Participants : Chrysol Mächler, Georges Mottet, Henri Marchand, Esther Watson, Liliane Charbonney, Esther Bourdilloud, Carole Buchs, Claude Guignard, Béatrice Ory, Paul Peschon (chef de course) et Max-chien.

 

 

C’est Max qui a tenu à donner sa version des faits :

- lorsque je vois mon grand-papa gâteau Paul préparer, un dimanche matin, son sac à dos avec un pique-nique pour lui, une écuelle et des biscuits pour moi, je sais déjà ce qui m’attend : une chouette promenade ! Les mots-clé prononcés devant moi, tels « auto » ou « montagne » ne font que confirmer mon bonheur à venir et la perspective d’une belle randonnée. J’en fais des bonds de joie à au moins un mètre de haut !

Au rendez-vous nous nous retrouvons à 11 bipèdes, et MOI. Pour une fois, fait exceptionnel, il y a plus d’hommes que de femmes, ma virilité canine renforçant grandement la statistique.

En approchant de la Maisonnée, le brouillard qui m’inquiétait un peu, se dissipe enfin. Les trois voitures sont garées et nous grimpons une route, puis un chemin de terre labouré par les engins d’un chantier de bûcheronnage : nous nous retrouvons dans une gadoue glaiseuse autant que glissante ; mais, grâce à ma légèreté de ballerine et ma traction à quatre pattes, je franchis aisément cet obstacle, contrairement aux souliers de mes compagnons infortunés.

Parvenus sur la crête des Voirons, ils s’extasient devant les vallées sous la brume et les sommets enneigés au loin ; mais je préfère, quant à moi, renifler les fourrés et les sentes fleurant bon les sangliers, chevreuils et chamois,

et j’irais bien débusquer ce gibier, mais voilà … les chasseurs sont là, prêts à tirer sur les pauvres bêtes ; alors moi et mes 20 cm au garrot, je reste sagement en laisse et entre les jambes de mes compagnons humains.

Un temps fort : le pique-nique, durant lequel je grappille chez les uns et chez les autres un peu de nourriture, me faisant passer pour un pauvre chien affamé … et ça marche !

Nous quittons à regret cette clairière ensoleillée et redescendons jusqu’aux autos, sans avoir débusqué le moindre animal sauvage et tant pis pour les chasseurs !

En repassant à la douane, j’ai quand même pu me défouler en aboyant sur les douaniers et leurs uniformes, que je déteste. Ce fut là une très belle journée de chien !

 

                                                                              Max alias Maxou

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