RAPPORTS DE COURSES   2 0 0 9

 
 

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Week-end des 21-22 février 2009

 

5 participants : Claude Guignard, Fernand Hernicot, Marie-Claude Hernicot, Mireille Merli, Roger Merli. Aucun autre membre ne s’est laissé convaincre de nous accompagner.

 

Vendredi après-midi 20 février, Claude et Roger partent en avant-garde pour entretenir les feux et garder le chalet chaud car il a été occupé quelques jours par un groupe de jeunes.

 

Ils arrivent par beau temps au Bettex, trouvent par miracle une place de stationnement libre et se faufilent à travers une foule dense de skieurs de toutes sortes pour prendre la route qui passe devant notre chalet «Le Barby». Mais ce n’est plus une route : c’est devenu une piste de ski de fond, que traversent en plus des bolides qui surgissent à l’improviste des hauteurs et glissent vers les profondeurs. Longue marche dans la neige vers le chalet. Une skieuse débouche à toute allure de la forêt et cache le sentier tracé dans la neige qui conduit au chalet. Ils y parviennent quand même, mais non sans peine, en devant grimper un peu plus loin à travers un champ de neige profonde, enfonçant presque jusqu’aux genoux.

 

Tous deux trouvent le chalet dans un ordre impeccable, encore bien chaud, raniment les feux et s’installent. Roger veut enlever le volet de la porte de la cuisine : impossible. Mais que se passe-t-il ? Il va voir dehors et découvre que la neige arrive jusqu’au milieu du volet. Quant à la fenêtre, elle est devenue un soupirail, au fond d’un puits creusé dans la neige. La soirée se passe à deviser autour d’une fondue.

 

Le lendemain samedi, Roger sonne la diane à 7h30. Le temps est beau ; le soleil se lève sur les sommets. - 8 degrés. Le petit déjeuné avalé, Roger prépare la soupe pour midi et, pendant qu’elle mijote, tous deux partent à pied et raquettes au Bettex à la rencontre des 3 derniers participants. Longue attente au bon soleil, avec vue magnifique sur le Mont-Blanc. La foule arrive mais pas ceux qu’on est venu chercher. A midi, de guerre lasse, ils repartent seuls au chalet et, en y arrivant, cette fois par le bon chemin, découvrent que la table est mise et qu’on n’attend plus qu’eux pour le repas. Les deux groupes se sont en effet croisés au Bettex sans se voir. Mireille a apporté un couscous. Jean-Pierre Berner nous rejoint brièvement, tandis que Claude en raquettes, Marie-Claude et Mireille à pied se dirigent en suivant la piste de ski en direction de Megève, par un temps magnifique. La ballade aboutit à la terrasse d’un café en plein soleil, au départ des télécabines pour le Mont d’Arbois ; on s’abreuve et c’est le retour vers «Le Barby». Au total plus de 3 heures de marche sur et dans la neige. La soupe préparée pour midi sert pour le soir et, pour le reste, chacun puise dans ses vivres personnels. Jeux de cartes et scrabble animent la soirée et c’est le coucher. Heureusement, il y a de bonnes couvertures pour s’y envelopper car si l’air des dortoirs est vivifiant, il n’est pas chaud.  

 

Le lendemain matin dimanche surprise : il neige. Roger doit redescendre pour l’après-midi. Nous l’accompagnons à pied sous la neige jusqu’au Bettex. Il part avec son bus, qui n’est pas équipé pour la neige, et nous rentrons : au total 1 heure de marche. On apprend par la suite que pour Roger la descente a été très difficile et a exigé 3 heures. Denis Chatelain devrait venir pour mettre le chalet en hivernage. Mais il n’arrive pas. On téléphone. Pas de réponse. Mireille nous sert un plat de spaghettis. Le temps passe et l’absence de Denis se prolonge. Il faut prendre une décision : on va donc se débrouiller seuls pour fermer le chalet sans lui. Les deux mâles du groupe se plongent dans la lecture des procédures de vidange des canalisations pour l’hivernage et s’y attaquent. Ils découvrent toutes les vannes, purges et autres spécificités techniques de la tuyauterie et les actionnent selon les prescriptions. Arrivés à l’avant-dernière opération : vidange vers l’extérieur du boiler au 1er étage, rien ne se passe. Le tuyau qui sort du chalet est gelé. Que faire ?

 

Pendant qu’ils y réfléchissent, du monde s’approche. C’est Denis, avec une compagne.

 

Nous les accueillons et nous lui exposons notre problème. Denis démonte et débouche le tuyau gelé mais il a faim et veut manger chaud. Il nous remercie de notre initiative mais stoppe les vidanges, ranime les feux et terminera seul la mise en hivernage.

 

Nous le quittons donc pour rejoindre à pied Le Bettex. La neige a cessé ; le soleil perce. Les skieurs sont plus nombreux que jamais. La voiture de Fernand est couverte de 10 cm de neige ; toutes les routes sont blanches. On se renseigne : faut-il des chaînes pour descendre ? Les avis sont unanimes : il faut des chaînes et, en plus, les routes sont mauvaises. D’ailleurs toutes les voitures qui arrivent sont chaînées. Fernand, assisté de Claude, tente de monter ses chaînes et, non sans peine, parvient finalement à un résultat acceptable. Il faut s’en contenter faute de mieux et on s’ébranle. La neige recouvre la chaussée. On roule 200 m et …,  bien que visiblement depuis peu, la suite de la route est dégagée et les chaînes ne servent plus à rien. On s’arrête donc et on les enlève, opération infiniment plus rapide et mieux réussie que le montage.

 

La suite et la fin du trajet de retour se déroulent sans problème.

 

Séjour bref mais agréable au chalet. Belle neige.

 

                                                                     Claude Guignard      

 


 

Course du 8 mars 2009

 

 

But : les bords de l’Arve jusqu’à Arthaz

 Participants : Hannick Maurer, Gisèle Berthet, Janine Keller, Perrette Brécy, Frank Stevens, Liliane Riondel, Henri Marchand, Marie-Claude Crotti, Roger et Mireille Merli, Danielle Dorange.

 Départ gare de Chêne-Bourg à 13 h. 05 pour le parking du casino d’Annemasse, non pas pour y jouer, mais faire notre ballade.

 Le temps n’est pas trop mauvais, mais le sentier est assez détrempé à cause des dernières intempéries, surtout au départ. Même Janine, pourtant bonne marcheuse, a fait une glissade sur le ventre qui n’a pas arrangé sa tenue vestimentaire.

 La ballade se fait sur un chemin vallonné ; quelques réflexions de Danielle - ça monte – mais malgré cela son courage a pris le dessus et a réussi un aller-retour, victorieuse, après trois heures.

 A l’horizon, superbe vue sur les montagnes. Arrivés au restaurant du tennis d’Arthaz, celui-ci étant fermé, nous recevons quand même une bonne collation offerte par Henri (bouteille de vin accompagnée de cake fait maison et petits LU au chocolat) sur les bancs extérieurs.

 Sur le chemin de retour nous rencontrons des chiens accompagnés de leur maître. La chance est avec nous, il fait toujours bon mais la pluie est attendue pour la soirée.

 A 16 h. 30, retour sur le parking de Chêne-Bourg avec les « au-revoir » habituels en nous donnant rendez-vous à la prochaine course.

                                                                                                                          Mireille Merli


 

Course du 22 mars 2009

 

But : le Petit Salève (en remplacement du Vuache, enneigé)

 

Participants : Anne Dépraz, Liliane Riondel, Pierrette Brécy, Janine Keller, Paul Peschon, Gisèle Berthet, Carmen Diez, Yvonne Filisetti, Roger et Mireille Merli, Marie-Claude Crotti, Danielle Dorange, Reinhold Ochmann, Jacqueline Bétemps.

 Aujourd’hui, premier dimanche du printemps, c’est par une magnifique journée ensoleillée que nous nous retrouvons à 14 membres à la gare de Chêne-Bourg à 13 h. Décision a été prise d’effectuer notre première course de la saison au Petit Salève au lieu du Vuache comme prévu, celui-ci étant encore passablement enneigé.

 Nous sommes tous heureux de nous retrouver et offrons un accueil particulièrement chaleureux à ceux absents durant tout l’hiver, comme Paul Peschon qui nous revient de Thaïlande après 6 semaines.

 Nous arrivons à 13 h. 30 environ au Rayon de Soleil, où nous trouvons aisément à nous garer, et commençons la montée d’un pas allègre. En chemin, Reinhold coupe avec son canif une grosse branche transformée en un bâton très stable, qu’il a la gentillesse de m’offrir et qui ne me quittera pas tout au long de la course et que je ramènerai avec moi.

 Nous marchons sur un tapis de feuilles mortes jonchant le chemin. Mais que sont ces petites fleurs bleues jalonnant les bords ? Je crois tout d’abord que ce sont des violettes, mais on m’affirme qu’il s’agit de petites anémones. Quel dommage qu’Henri soit absent ! Il nous aurait probablement donné le nom scientifique de cette fleur ! Reinhold en fait une photo de tout près.

 La montée est un peu rude, mais à mon grand étonnement, c’est sans difficulté que nous arrivons à destination à 14 h. 45 environ, au Parc des Allobroges, où nous faisons une halte d’une bonne demi-heure. La vue sur Genève est magnifique et avec ce ciel bleu, on perçoit nettement le Mont Blanc. Gisèle a la bonne idée d’offrir à tout le monde du chocolat, très apprécié. Nous sympathisons avec un couple, accompagné de leur fille et de leurs 2 adorables chiens : un yorkshire et un bichon, qui ne cessent de vouloir jouer avec nous.

 Mais il est temps de descendre et le retour se déroule sans problème. En bas, à Monnetier, Reinhold fair une photo de groupe et départ pour tous.

 Quelle belle journée ! A bientôt tout le monde, et au plaisir de se revoir !

 

                

                                                                      Marie-Claude Crotti

 

 

 


 

Promenade « Les fontaines de Chêne »

 du 5 avril 2009

 

Participants : Gisèle Berthet, Jacqueline Bétemps, Sylvianne Kurt, Esther Bourdilloud, Marie-Blanche (amie d’Esther), Franck, Marc, ami de Franck, Liliane Riondel, Carmen Diez, Yvonne Filisetti, Danielle Dorange-Michel, Mireille Merli, Martha & Henri Marchand, Liliane Gootjes, Janine Keller, Paul Peschon, Marie-Claude Crotti, Anne Dépraz, Liliane Charbonney, Evelyne Kanouté, Reinhold & Maïté Ochmann, Pierrette Brécy, Esther Watson, Véra de Rossi, Durban (ami de Véra), Françoise Kobr (organisatrice), Lilly (amie de Françoise), Carole Buchs (co-organisatrice).

 

 Par un magnifique après-midi de printemps, nous nous retrouvons 31 participants à la gare de Chêne-Bourg pour le départ de la Promenade des Fontaines, un record !

 Première fontaine, Place Graveson, qui est en fait un bac à fleurs, plus un vestige d’un aqueduc romain, puis direction carrefour rue François Jaquier/rue de Genève. Ainsi ce sont 25 fontaines que nous découvrons, répertoriées par Françoise qui a fait un grand travail de documentation et nous a maintenu en haleine en nous livrant toutes sortes d’informations intéressantes tout au long du parcours.

 Ci-joint à ce compte-rendu, le programme de la promenade.

 Nous rejoignons Villette par le chemin de la Béraille et arrivons à l’ancienne douane de Fossard. C’est avec plaisir que nous nous sommes installés sur la terrasse du Vieux café de Fossard, très sympathique avec son air du siècle passé !

 Puis par le cimetière de Thônex avec encore des anecdotes historiques fort intéressantes. Traversée du parc de Floraire et la promenade s’est terminée dans la bonne humeur et l’impression d’avoir appris quelque chose sur les Trois Chêne grâce aux fontaines !

                                                                                                            

 

                                                                Carole Buchs            Françoise Kobr

 

 


 

Les fontaines de Chêne     page 2

 

          Les fontaines de Chêne     page 3 


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RANDONNEE DU 19 AVRIL 2009

La Fontaine de Jules César

 

Chef de course : Roger MERLI

 

Nous sommes 16 au départ à 10 heures, à la gare de Chêne Bourg, en dépit du mauvais temps annoncé ( à tort ! ).

Il faut dire que beaucoup de personnes se sentent des fourmis dans les jambes, avec le printemps qui explose enfin, tout en feuilles, herbette et fleurs semées à bien plaire.

 

Les participants : Esther BOURDILLOUD, Anne DEPRAZ, Jacqueline BETEMPS, Janine KELLER, Nanette PASQUIER, Marie-Claude CROTTI, Gisèle BERTHET, Paul PESCHON, Anita BRON ( invitée ), Martha et Henri MARCHAND, Liliane RIONDEL, Liliane CHARBONNEY, Danielle DORANGE, Mireille et Roger MERLI.

 

Nous démarrons au Pont de Sierne pour une bonne petite marche de mise en jambes en plaine, qui prépare les futures randonnées montagneuses à venir ; nous jouons à saute-rivières et saute-frontières tout en devisant gaiement , à bâtons rompus et dans le désordre :

·         de la cuisine chinoise, devant le resto du Pont de Sierne

·         à propos des EMS, à la Villette

·         autour des maraîchers de la région en franchissant la frontières

·         en évoquant le vandalisme navrant au Bois de Vernaz

·         en nous passionnant pour les castors des bords de l'Arve ( invisibles , à part leurs trace, à cette heure de la journée )

·         en commentant les zones commerciales à la Châtelaine

·         en observant les premiers oiseaux migrateurs des Etangs d'Etrembière

tout en nous posant des questions sur les villas construites récemment sur ce qui nous semble être une zone innondable

·         avec un arrêt à la Fontaine de Jules César où coule l'eau descendue du Salève et qui servait autrefois à la Blanchisserie ,aujourd'hui disparue,

située juste en face

·         nous évoquons, en passant près du cimetière israëlite, les clandestins juifs qui eurent la vie sauvée en franchissant la frontière France-Suisse par le dit cimetière, aidés par savoyards et genevois.

·         Nous admirons Veyrier tout fleuri de couronnes impériales ( dixit Henri ), aussi nommées fritillaires impériales, qui furent crées pour les jardins du Sultan Soliman le Magnifique en Turquie.

et la belle campagne genevoise, en nous retrouvant à Sierne.

Que dire de plus, sinon que jambes et langues bien déliées se révélèrent en grande forme !

 

                                                                                Roger Merli           Paul Peschon


 

Course du 7 juin 2009 Destination imprévue


(en remplacement de la course annulée au Mont Tendre)

           

Participants : Claude Guignard (chef de course), Huguette Stelle.

 

A 8h30, le chef de course ne trouve à la gare de Chêne-Bourg, sous un ciel bien mitigé tirant vers le gris, qu’une seule participante…, toujours seule après 10 minutes d’attente. Inconscience ou témérité ? Rien de tout cela. Il faut juste ne pas se laisser rebuter par l’adversité et oser croire que l’on saura faire face aux circonstances.

 Un coup d’œil en direction du Jura confirme que toute course au Mont Tendre doit être exclue, pour autant qu’on ait encore espéré la réaliser. Mais il est hors de question de renoncer à effectuer une randonnée. C’est pourquoi nos deux intrépides partent en voiture pour le col de Cou où Claude a repéré sur la carte un tracé sinueux mais bien indiqué et qui semble facile, qu’il n’a cependant encore jamais effectué, qui du col de Cou doit conduire en quelque 2h30 par les crêtes au col de Saxel. Départ du col de Cou par un chemin forestier assez plat mais par endroits extrêmement boueux et glissant. Claude marche sur une branche qui se casse et le fait culbuter dans la forêt dont il se relève heureusement sans mal. Par moments il pleut un peu. Mais les conditions rendent impossible de consulter la carte. On suit donc un chemin que l’on juge correct en se fiant aux écriteaux et autres repères, tout en ne croisant que quelques VTTistes que rien n’arrête. Entre les arbres on ne voit qu’un ciel uniformément gris. Il fait froid. On avance gentiment et nous pensons que tout se déroule bien. Soudain le chemin descend et on sort du bois ; la vue porte sur une route et un large paysage. Arriverions-nous déjà en vue du col de Saxel ? C’est trop tôt ; ce n’est pas possible. Claude ouvre sa carte et la consulte, armé de sa boussole. Perplexité : le nord se trouve là où il croyait trouver le sud. Il se rend au prochain écriteau et lit : col de Cou altitude 1117 m. Incroyable mais il faut bien se rendre à l’évidence. Après 1h1/2 de marche dans la forêt nous sommes revenus exactement à notre point de départ, et qui plus est par un chemin tout différent, passant mais dans l’autre sens devant l’écriteau que nous avons déjà consulté au début de la randonnée. Consternation. En fait nous n’avons sans le savoir parcouru qu’une boucle. Il y a là un mystère qu’il faudra éclaircir dès que les conditions seront plus favorables. Les cartes de l’IGN réservent parfois des surprises…

 Nullement découragés par ce dénouement imprévu, les deux montagnards décident de poursuivre la randonnée en privilégiant des cheminements moins problématiques. Ils redescendent donc jusqu’à Presinge, puis de là reprennent leur marche à travers les bois de Jussy après le pique-nique sur un banc en bordure de forêt, traversent Monniaz, descendent vers les Prés-de-Villette pour s’orienter vers Jussy, Lullier et ainsi rejoindre Presinge, parcourant un large circuit sans pluie et parfois même du soleil mais aussi du vent, essuyant malgré tout une averse au retour à Presinge.

 Au total, près de 6 h de parcours globalement facile, pratiquement tout à plat. Le manque de coopération de la météo n’a pas réussi à empêcher la randonnée. Comme souvent, les absents ont eu tort.

                                                                      

                                                                                                    Claude Guignard  

 


 

Croisière des 3-Lacs du 14 juin 2009

 

 Participants : Evelyne Kanouté, Liliane Gootjes, Béatrice Favre, Joëlle Chatelain, Marco Glur et ses enfants, Liliane Charbonney, Danielle Dorange, Jacqueline Petrovitch, Catherine de Weisse, Esther et   Watson, Marie-Claude et Fernand Hernicot, Mireille et Roger Merli, Jacqueline Bétemps, Paul Rocherieux, Denise et Pierre-Alain Magnenat, Anna-Marie Eicher, Claudine Jaquet, Marie-Claude Crotti, Rose Marie Bayard, Carmen Diez, Liliane Riondel, Martha et Henri Marchand, Yvonne Filisetti, Géraldine et Claude Vernez, Carole Buchs, Jean-Pierre Berner, Moïra Rodgers, Frank et divers invités.

  

Je tiens à  associer Mireille à l’écriture de ce texte, pour m’avoir remis les éléments géographiques indispensables me permettant de le rédiger.

 Ah ! cette croisière des 3-Lacs, elle était attendue depuis longtemps…

 Ce dimanche matin à 7 h. 45, nous sommes 53 participants à prendre l’autocar devant la salle communale de Chêne-Bougeries, et la bonne humeur est déjà au rendez-vous pour tous ! Il faut dire que le temps est splendide et il fait déjà chaud. Nous avons de la chance.

 Mireille nous avait remis le programme de la journée : départ par l’autoroute et arrivée à Morat 2 h. plus tard. Avant l’embarquement sur un bateau régulier à 10 h. nous ne pouvons pas nous empêcher d’admirer, assez furtivement hélas, la ville de Morat, petite cité médiévale tout fleurie, avec son château aperçu au loin, sa vieille ville, ses tours et arcades et ses ruelles pittoresques, ses remparts accessibles à tous et uniques en Suisse.

 Installés sur le bateau où chacun a trouvé ses marques, nous naviguons sur le lac de Morat, lui-même entouré de paysages enchanteurs. Sur son pourtour, des villages typiques dans une campagne bien préservée. Le Vully est la plus petite région viticole de Suisse. Le Mont Vully se reflète dans les eaux de ce petit lac. Les trois lacs sont reliés par des canaux. C’est le canal de la Broye que nous empruntons pour passer du lac de Morat à celui de Neuchâtel et c’est là que nous changeons de bateau.

 Assis à de petites tables de 8 personnes, nous dégustons l’excellent repas qui nous est servi, composé de spécialités de Neuchâtel. Le lac de Neuchâtel, avec plus de 30 km de longueur et 8,5 km dans sa plus grande largeur, est le plus grand lac entièrement suisse. A mesure que nous avançons, nous découvrons des paysages variés et d’une grande beauté. Le lac de Neuchâtel se jette dans le lac de Bienne par le canal de la Thielle.

Bordé de vignes et de villages de vignerons, le lac de Bienne nous invite à passer par l’île St Pierre sans nous y arrêter, où Jean-Jacques Rousseau a vécu 2 mois en 1765.

Mais il est temps de quitter le bateau à notre arrivée à Bienne et de reprendre l’autocar qui longe les bords du lac de Neuchâtel, où nous ferons un arrêt d’une demi-heure pour nous permettre de nous dégourdir les jambes au bord de l’eau.

Puis reprise de l’autocar, direction Genève, avec un dernier arrêt à Bavois pour une photo de groupe en souvenir de cette très belle journée et quitter nos amis Glur-Châtelain que nous avions embarqués ici.

Un grand merci à Mireille qui a organisé cette sortie reposante que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

  

                                                                                           Marie-Claude Crotti

 


Course du 28 juin

 

But :  LE TOUR du MONT LACHAT**

(près du Grand Bornand en Haute Savoie)

 

 

Participants : Paul Peschon, Claude Guignard, Huguette Stelle, Jacqueline Bétemps et Gisèle Depraz

DEPART : Gare de Chêne-Bourg à 8 heures.

 Avec un grand beau temps, nous partons seulement avec 5 participants direction Grand Bornand. 

 ALTITUDE : départ : 1351m au lieu dit : La Croix

 Nous suivons le chemin sans difficulté direction La Grande Montagne (1600m) et  continuons vers Le Char , Le Crot, Le Vacheret avec une belle vue sur le col des Annes. 

 Très vite notre groupe se sépare en deux :

 Claude avec les marcheurs rapides et Gisèle qui accompagne Jacqueline.  Nous nous retrouvons de l’autre côté du mont Lachat, à la Sonnerie pour prendre le pique-nique ensemble et nous remontons à la Côte sur une pente douce.  La Côte est un départ de téléskis et nous offre  des buvettes ouvertes.

 Un petit stop dans une belle buvette pour célébrer l’anniversaire de Paul et après nous remontons direction le Crozat pour retrouver le parking du matin avec vue sur le Grand Bornand et les Aravis.

 Retour à Chêne-bourg vers 17 heures.

                                                                                                                       Gisèle Depraz


Course du 12 juillet 2009

But : Boucle sur les flancs du Petit Bargy


Participants :
Franck et Béatrice FAVRE Michelle de GONZENBACH
Gisèle BERTHET Gisèle DEPRAZ Claude GUIGNARD
Liliane CHARBONNEY Liliane RIONDEL Paul PESCHON
Fernand et Marie-Claude HERNICOT Esther BOURDILLOUD
Huguette STELLE Jeanine KELLER Claudine JAQUET
Mireille COSTANTINI Hannick MAURER Henri MARCHAND
Mireille et Roger MERLI




Déjà au départ de Chêne-Bourg, un petit groupe s'est formé, composé de Gisèle, Claude, Huguette, Hannick, Mireille C. dont l'idées est de se rendre au Petit Bargy....on n'en dira pas plus....

L'autre groupe, soit 15 personnes, pour la randonnée sur les Flancs du Bargy.

Sortie de l'autoroute : Scionzier, puis arrêt au Reposoir, au parking du Petit Poucet, hameau de la Boucherie.

Nous descendons 10 minutes sur une route fréquentée par des vélos, des motos et des voitures et c'est avec plaisir que nous rejoignons le départ du sentier.

Un large chemin monte allègrement jusqu'au chalet La Cha; là, nous nous regroupons pour poursuivre en direction de la Grotte, agréable endroit aménagé, avec une splendide cloche sur laquelle nous nous
sommes permis de carillonner.

De là, un petit groupe continue à monter jusqu'à la clairière d'où il y a une belle vue sur la Chaîne du Bargy. Pique-nique en présence de bouquetins.

Un autre groupe décide de pique-niquer à la Grotte, tandis qu'un troisième choisit un site un peu plus bas, près des chalets.

Après ces agapes, nous nous retrouvons tous près des chalets.

Nous poursuivons notre descente en direction du Chalet Neuf, à flanc de montagne, par un joli sentier vallonné, avant de rejoindre nos véhicules.


                                                                                    Mireille MERLI
 

 

 


 

Compte rendu de la course du 19 juillet 2009

Tête de Porte

 

Participants :     Paul PESCHON et Liliane GOOTJES    organisateurs

 Mireille MERLIMarie-Paule MIRABELHuguette STELLE,  Esther WATSON,  Jean-Pierre BERNER,  Claude GUIGNARD, Claudine JAQUET

 

Au rendez-vous à la Gare de Chêne-Bourg, nous nous retrouvons à 9 randonneurs pour 3 voitures qui nous mènerons à Samoëns; de là, nous allons parquer à Bémont-d'en-Bas et commençons notre grimpette.

En montant vers Bémont-d'en-Haut, nous trouvons de l'herbe fauchée qui a du mal à sécher. Ensuite, longue montée à travers la forêt, puis traversée jusqu'à un point de vue remarquable sur tout le Cirque de Fer à Cheval et les sommets tout blancs de neige fraîche : c'est là que nous nous posons pour le pique-nique.

 Liliane nous raconte l'origine du nom de Samoëns, les 7 montagnes, et les évènements notoires de la Vallée, ensuite elle prodigue des massages à certains.

 Malgré mon grand chapeau de paille, le soleil se cache derrière des nuages de fin de traîne.

 La descente vers la vallée ( 900 m) est impressionnante par les torrents des Nants, tout gonflés par la pluie des derniers jours.

 Les genoux de certains sont douloureux et Jean-Pierre se dévoue et va chercher sa voiture en donnant rendez-vous au Perret, afin de ramener  les «  handicapés « à bon port.

 A cause de cela, il ratera la partie la plus spectaculaire du parcours :  le défilé de Béné, sur un GR : des blocs de rochers énormes, des passages en surplomb, des échelles métalliques au coeur d'une forêt magique.

 La suite de l'itinéraire se fait le long du Giffre, jusqu'au pont de Révé où nous entamons notre ultime remontée avant de retrouver les voitures à Bémont-d'en-Bas, fatigués par ces 1000m de dénivelé mais satisfaits par ce circuit aussi varié que grandiose.

 


                                                                                                          Paul PESCHON

 


Course du 26 juillet 2009

 

But : La Dent de Vaulion (Jura vaudois) ***


 

Participants : Claude Guignard (chef de course), Hannick Maurer, Moïra Rodgers, Huguette Stelle, Esther Watson.

4 participantes ont eu le courage de rejoindre le chef de course, à Chêne-Bourg, par un magnifique matin d’été. Deux voitures se dirigent sans tarder à belle allure vers Vallorbe, lieu de départ de la course, qu’elles atteignent après une heure de trajet.

 Mais où est la Dent de Vaulion ? Là-bas, tout au fond du vallon, on l’aperçoit qui se montre timidement. Mais il y aura à marcher. Oui, en effet, car le chef de course qui a suivi sa scolarité à Vallorbe n’a pas recherché le parcours le plus court mais a reconstitué un trajet qu’il a maintes fois effectué.

 On monte à travers les champs et on entre dans la forêt pour s’élever peu à peu par une belle route forestière qui cependant finit par devenir un chemin caillouteux au flanc de pentes abruptes, dominant Vallorbe et encombré de chutes de pierres. Heureusement il n’en tombe pas à notre passage. Puis le paysage s’assagit, mais il faut lever la tête pour apercevoir, presque à la verticale, les rochers de la Dent de Vaulion. C’est là-haut qu’il faudra aller ? Oui, c’est là-haut.

 Et on commence à monter. Mais quand va-t-on devoir grimper ? Attendez, cela viendra. Et cela vient, en effet, mais ce n’est pas bien long. Et le courage est si grand que tous renoncent ensuite à suivre la route pour monter dans les pâturages, droit en haut.

 Voilà le restaurant de la Dent et après une dernière grimpée, le sommet, large étendue plate, avec vue à 360° sur toute la chaîne des Alpes, le lac Léman, la vallée de Joux et ses 4 lacs, le Jura français, Vallorbe et enfin Yverdon et le lac de Neuchâtel, sur lequel on distingue les voiliers. Pour couronner le tout, sur le côté sud, dans son vallon, le paisible village de Vaulion, commune d’origine du chef de course.

 Après le pique-nique en face du panorama,  c’est la descente, d’abord raide puis par un sentier qui longe des profondeurs inquiétantes pour finalement conduire, malgré la présence de vaches qui cachent le chemin pour tenter de nous égarer, à la plongée sur Vallorbe. Mais après quelques centaines de mètres l’ancien raidillon semble avoir disparu, avalé par la végétation ; en tout cas on le retrouve plus. Il faut donc suivre d’autres chemins, meilleurs mais plus longs. Le groupe s’éclaircit : des participantes ne suivent plus. Où ont-elles disparu ? On ne les voit plus. Inquiétude. Mais non. Elles se sont laissé entraîner à pénétrer dans des bosquets de framboisiers où elles dégustent longuement des fruits excellents.

Tout le monde finalement rassemblé rejoint Vallorbe sain et sauf. Mais comme souvent, le retour est difficile. Pour éviter les bouchons causés par la foule qui se rend à Nyon, au festival Paléo, il est décidé de passer par le Jura et de descendre sur Genève par le col de la Faucille. Mauvaise décision : le trajet est interminable. Mais il ne parvient pas à effacer le souvenir de la magnifique randonnée, finalement pas si difficile : 800 mètres de dénivellation et 6 heures de marche, sans forcer, le tout par un splendide temps estival. Et même pas de menace d’orage : exceptionnel pour le Jura. Que demander de plus ?


                                                                                                                                                                                                                        Claude Guignard


Course du 9 Août 2009

 But : Les Monts d’Ain

(altitude 1157 m dénivelé 685 m.)

 

Participants :

 

 

 

Nous sommes partis de Chêne-Bourg à 8 personnes par un temps maussade en direction de Nantua, où nous attendais Gisèle.

 

N’était pas au rendez-vous notre 2ème chef de course Paul Peschon souffrant, il a été remplacé par Esther Watson qui avait fait la reconnaissance 15 jours avant. La cheffe de course, Liliane ne s’est pas montrée à la hauteur de ses responsabilités car c’est elle qui a fait le wagon de queue. A part cela, pas d’incident majeur, si ce n’est un raccourci abrupt pris par erreur et en fin de parcours une fausse direction.

Comme tout genevois qui porte bien son nom « Les pique-meurons » s’en sont mis plein la panse en redescendant sans se soucier des griffures.

Satisfaits et contents du ciel, de la promenade et des mûres mangées et cueillies, nous nous sommes séparés au bord du lac où 2 de mes passagères ont fait trempette.

Nous gardons dans nos yeux des panoramas magnifiques, aériens d’une région peu connue.

 

 

 

                                                                                                         Liliane Gootjes   

 


 

Course du 16 août 2009

  

But : Mont Tendre (Jura vaudois) **

 (en lieu et place de la course au Colomby de Gex***)

 Participants :

Claude Guignard (chef de course), Huguette Stelle.

 Un soleil généreux inonde Genève et ses environs mais c’est le jour qu’ont choisi, en apparence, les randonneurs du CMC pour s’adonner à la grasse matinée. Ou est-ce l’effet « vacances » ? En tout cas, une seule participante s’est risquée à venir au départ à Chêne-Bourg. Vaut-il encore la peine d’organiser et de proposer des courses ?

  

Les deux vaillants randonneurs ayant déjà, ensemble, effectué la course au Colomby de Gex, ils décident de se rendre plutôt au Mont Tendre, course prévue le 7 juin et non réalisée par suite d’intempéries. De plus, l’éventualité d’une évolution orageuse, que la météo n’a pas exclue, semble plus facile à gérer côté Mont Tendre en raison de la présence de nombreux chalets.

  

Ils tournent donc le dos à la France et gagnent le col du Marchairuz pour se diriger à pied en direction du Mont Tendre. Mais le parcours est capricieux : montées, descentes, de vraies montagnes russes, par des chemins tantôt recouverts d’un moelleux tapis vert tantôt caillouteux à souhait. Au final, est-ce qu’on monte vraiment ? Il faut le penser puisque la pyramide de fer qui marque du sommet du Mont Tendre finit par se profiler à l’horizon et se laisse atteindre sur le coup de midi, exactement dans les temps indiqués.

  

Le ciel est voilé, ce qui ne diminue cependant en rien la chaleur si ce n’est, par intermittences, un léger souffle de vent. Le lac Léman s’étend dans toute sa longueur, de Genève dont on aperçoit le jet d’eau à Villeneuve, mais les Alpes se dissimulent pudiquement dans la brume et seules les Dents-du-Midi se laissent à peine mieux que deviner. Côté Jura, tous les sommets proches sont bien visibles ainsi que l’infini des vallonnements boisés, derrière lesquels se dissimule le lac de Joux.

  

D’innombrables vaches de toutes tailles et couleurs se déplacent dans les pâturages, pas plus dérangées en apparence par la chaleur que les VTTistes acharnés, de tous âges, hommes et femmes, qui hissent leur engin sur les chemins rocailleux ou se lancent dans des descentes hasardeuses. Les randonneurs ne sont eux non plus pas absents du paysage.

  

Le temps semble essayer de se détériorer mais il y renonce et c’est sous un soleil de plomb que la randonnée se poursuit pour se terminer à la terrasse bondée de l’Hôtel du Marchairuz, avant le retour sur Genève, sans problème. Temps de marche : 4h3/4.

 
Dénivellation effective : 350 m (estimation).  

 

 

 
                                                                                                          Claude Guignard

 


 



 

Week-end des 22 et 23 août 2009 à Anzeindaz.

 

Participants : Esther Bourdilloud, Jacqueline Bétemps. Denise et Pierre-Alain Magnenat, votre guide.
 

 

A mon grand étonnement, les membres du club montagnard n’aiment plus les week-end avec veillée au coin du feu et nuit en refuge. Enfin les nouveaux membres car seuls cinq anciens membres se sont inscrits pour cette randonnée.

Dans ce cas, je n’insiste pas. J’ai annulé cette course et ai proposé une petite balade en montagne à la place. Excuse-moi Mireille pour ce changement de programme.

Ballade au parc animalier de Merlet

Nous nous retrouvons quatre à la place de la gare de Chêne-Bourg ce samedi

22 août à 8h30. Départ pour la vallée de Chamonix. Le ciel est couvert mais la météo, prise sur le net, nous annonce 70% d’ensoleillement et pas de pluie. Nous arrivons aux Houches, traversons tout le village et attaquons la montée jusqu’au parc animalier de Merlet. Nous nous balladons pendant 2 heures dans ce parc et admirons marmottes, lamas, bouquetins, chamois, cerfs, daims, biches avec leur petits, ainsi que des mouflons. Nous nous installons sur la terrasse de l’auberge avec vue sur le Mont-Blanc et la vallée de Cham. Tartiflette, salade de l’alpe et croûte au fromage nous permettent de nous restaurer. Ceci fait, nous reprenons la voiture et montons jusqu’à Chamonix. Nous laissons notre véhicule au restaurant Le Robinson et allons nous promener dans les bois entre Chamonix et Les Praz. Ballade sympa à l’ombre et au frais car nous longeons l’Arveyron. Un dernier verre au Robinson puis c’est la route du retour. Une merveilleuse journée pleine de soleil, de rires et de bonne humeur. Merci à toutes de votre compagnie.

 


 

                                                                                                          Pierre-Alain Magnenat



 Course du jeûne Genevois du jeudi 10 septembre 2009

Liste des présents : Béatrice Ory, Henri et Martha Marchand, Liliane Riondel, Jacqueline Bétemps et Denis Chatelain

Le départ était fixé à 9h. Gare de Chêne-Bourg.

Jacqueline décide de monter par elle-même aussi je prends les 4 autres passagers
Je décidai de passer par les Intages pour monter au Barby plus tôt que par le Bettex, c’était plus amusant et plus court.

Arrivé au chalet, un feu était allumé dans la cuisine car il fait faisait frais et c’est toujours agréable d’avoir de l’eau chaude

Les provisions sorties des sacs, une bouteille était ouverte sur une table dressée dehors derrière le chalet.

Un groupe décidait de partir se promener, Martha de rester pour une petite sieste.

Le chef de course dirige la promenade autour des Grand Prés, montée dans les bois puis redescente sous le soleil.

En fin d’après midi tout le monde est de nouveau au chalet pour un bref repos.

Une journée belle journée de septembre.

Mes remerciements aux participants de cette journée pleine de bonne humeur.

                                                                              Denis Chatelain

 


Course du 13 septembre 2009

But : Grande Pointe des Journées

Participants : Huguette Stelle, Liliane Gootjes, Nanette Pasquier, Jacqueline Bétemps et son amie Marguerite, Paul Peschon, Béatrice Ory, Marie-Claude Crotti, Jean-Pierre Berner, Roger et Mireille Merli (cheffe de course).


Départ à 9 h. de la gare de Chêne-Bourg. Nous somme 11 participants dont 5 de la tribu du Vallauris.

La répartition entre les voitures fut réalisée par Jean-Pierre qui trouve cet instant trop exaspérant. Direction Bellevaux – chalets de Buchille.

A cause du brouillard qui ne nous a pas quitté, ce fut une course sans la grande vue que notre cheffe de course avait promise. De raides parois rocheuses, le mont Billiat, la vallée d’Aulps et celle du Brevon.

Pique-nique au sommet à 1722 m., sans trop nous attarder, vu que le soleil n’a fait qu’une timide apparition, mais le groupe a gardé sa bonne humeur.

Dans ce beau chemin qui nous ramène aux voitures, l’ambiance est bonne, même que Roger nous annonce que l’on ne marche pas beaucoup, mais que l’on rigole bien.

Arrêt bistrot - chocolat chaud, renversé – café ; Jean-Pierre et Roger une petite bouteille de Bordeaux avec fromage d’Abondance et pain.

Béatrice qui rêvait d’une bruioche trempée dans son chocolat chaud a eu droit à une tranche de pain.

Puis retour sur Genève.

                                                                                                                                                          Mireille Merli

 


Course du 4 octobre 2009

 

But : Les Pitons, par les Chavannes

 

Participants : Esther Watson, Jacqueline Bétemps, Henri Marchand, Roger Merli, chef de course et Janine Keller.

 

Le rendez-vous est à 10 heures à la gare de Chêne-Bourg. Quelle chance, on peut se lever tard ! J’y suis à 9 h. 54, seule et désespérée. Ai-je loupé une indication de lieu, ou d’heure ? Ouf ! Henri arrive à 9 h. 56, aussi surpris que moi. Qu’allons-nous faire ? Mais à 10 h. précises, le CHEF débarque, conduit par sa délicieuse femme, Mireille, qui ne pourra pas venir. Notre cigale (c’est ce que son prénom évoque en moi, la Provence, avec les chants des magnanarelles…) ne pourra pas venir avec nous, son pied opéré l’en empêche. Après quelques minutes d’attente, nous filons sur Archamps, où nous attend Jacqueline. Et qui voyons-nous poindre quelques minutes après ? Eh bien, Esther ! Notre petit groupe est au complet ! Le temps est sublime, le ciel sans un nuage.

 

Roger sait parfaitement où nous parquerons, et nous voilà marchant gaiement vers les Pitons, par les Chavannes. Je prends mes cannes, bien que Mireille ait dit que c’était plutôt plat ! Bernique ! Le « plat » s’avère très « pentu » ! Je souffle, ahane, en perds même l’envie de « batoiller » (pour que j’en arrive à cette extrémité-là, faut-il que la marche soit ardue !). Dieu merci, ou plutôt Henri, merci ! Lui aussi peine un peu à reprendre son souffle. J’ai un compagnon d’infortune…

 

Mais le soleil brille entre les branches de la forêt magnifique, et nous avons tous envie de pique-niquer au soleil. Las, il faudra renoncer à ce souhait, car il faut songer à la redescente, tout aussi « pentue ». Nous nous trouvons des pierres moussues, propices à se transformer en sièges, et nous pique-niquons joyeusement. Henri diatribue comme d’habitude un excellent vin. Nous discutons des films divers que nous avons vus récemment, les trois montagnardes s’avérant de vraies cinéphiles… ou « cinophages » ? A choix !

 

La descente se fait à toute allure. Nous avions en vue du lac, d’u bleu intense, tout piqueté de voiles blanches. Les photos s’imposent. « Mesdames, rentrez le ventre ! » Au parking se trouve tout une bande de chasseurs heureux, car ils rentrent avec un sanglier de quelque 80 kilos. Enfin c’est ce qu’ils prétendent… Par bonheur je n’ai point vu l’animal occis ! En revanche, une voiture coupée en deux, toute bariolée de couleurs diverses, retient l’attention de la caméra d’Henri. Cette voiture tronquée sert de cage à chiens de chasse.

 

A Archamps, nous cherchons un bistrot ouvert. Hélas, il n’y en a pas. Nous « jetons » Roger (c’est son expression !!) à Collonges, où il va retrouver une fête d’anniversaire.

 

Merci Roger pour cette jolie course. Quelle excellente idée de rester près de Genève, où tant d’escapades en montagne sont possibles, sans qu’il soit nécessaire de faire beaucoup de route. Cette course se refera au printemps et en été, elle sera à chaque fois différente, vu les couleurs de la forêt. Et la prochaine fois, promis, juré, on ira jusqu’au bout des Pitons, quitte à partir le matin un peu plus tôt.

 

            Janine Keller


WEEK – END au Barby, 17-18 octobre 2009

 

 

Participants : Joëlle Chatelain, Marc-O. Glur, Iris, Florent, Denis Chatelain, Jean-Paul et Véronique Chatelain

 

Denis nous avait tout bien indiqué. Il n’y avait plus qu’à suivre. L’autoroute jusqu’à la sortie de Sallanches et montée par Combloux,  Les Serves, Les Intages, Prapacot et le chalet.

 

Cet itinéraire, je ne l’avais plus pris depuis un petit paquet d’années. Souvenirs. Ma première montée au chalet remonte au début d’août 1969, avec Marcel Michel et Fernand Gavard, alors président du club. Nous devions laisser les autos à la hauteur dees Serves. A cette période, le Barby se méritait. La sortie de la forêt en bas de Prapacot apportait un certain soulagement, car le chemin se faisait enfin un peu moins raide. Et nous nous arrêtions  régulièrement d’abord chez les Pissard, dire bonjour, voire pour acheter un peu de lait, puis, juste au-dessus, chez les Veillard, pour l’excellente tomme de Savoie que Mme Veillard préparait comme personne.

 

Enfin, un dernier effort avec le Barby comme récompense. Depuis lors, le formel s’est un peu compliqué et étoffé, mais il reste obligatoire pour rendre le Barby habitable. L’ouvrir, établir l’eau qui coulait en rafales bruyantes et irrégulières, ouvrir le gaz, faire le feu dans le potager. Pas d’eau chaude, pas d’électricité, éclairage au gaz ou à la bougie. Du rustique et du vrai. Dehors, entre le chalet à Brondex et le Barby, la fontaine qui coulait dans un boiler coupé en deux dans le sens de la longueur. Nous partagions l’eau avec les vaches à Pissard, et faisions attention à ne pas laisser de traces de savon dans l’eau à cause du bétail. Car les toilettes, c’était dehors par n’importe quel temps. Cela vous donnait un sacré coup de fouet pour toute la matinée.

 

En arrivant, nous y retouvons Joëlle, Iris, Marco, Florent et Denis. Claude n’a pas confirmé sa venue. Accueil chaleureux par l’économe. Ensuite, je ne parle pas des odeurs qui s’échappent de la cuisine. La tradition demeure. Ah, les fameux coqs au vin et les civets de William Taban. Et les platées de champignons cueillis par Jacques Zbinden. Les innombrables fondues. C’est ici que j’ai mis au point ma recette du gratin et longeoles, notamment, entre autres. Un haut lieu pour exercer assidûment la reconnaissance des tripes pour les convives ravis.

 

Ce soir, ce sera un repas chasse préparé par presque tous, sous la conduite experte de Marco. Cela promet. Et cela tient toutes les promesses. De l’entrée au pousse-café, la seule critique possible demeure l’éloge, le dithyrambe carrément tant ce que nous mangeons nous expédie dans le monde des superlatifs. Le cadre Barby joue son rôle rassembleur dans la communion qui nous lie tous, de même que la nuit, dehors, piquée de centaines d’étoiles.

 

Dimanche 18 : Ce matin les nuages jouent les figurants juste bons à mettre en évidence le bleu du ciel. Les montagnes, de la Dent de Varens à la chaîne des Aravis se découpent avec une précision chirurgicale. Il fait donc froid. Un froid vif qui a revêtu les paturages d’un manteau de givre magnifiant le moindre brin d’herbe.

 

Le paysage, pourtant familier du chalet, change tous les jours et selon les saisons. En été, par les grandes chaleurs, la lumière peut se mettre à vibrer. Elle anime la vue, mais l’estompe aussi. En hiver, tout se fige. L’air semble plus transparent, l’atmosphère

 

-  2  -

 

 

purifiée. La lumière dessine chaque élément de la nature méticuleusement, comme si elle se souciait du moindre détail. Splendide.

 

 Ce paysage familier révèle aussi l’histoire du monde, de l’homme. Il suffit de regarder en bas, la Vallée de l’Arve. Nombre de bâtiments industriels et d’habitaions se pressent les uns proches des autres, voire entassés. Plus le regard suit les flancs des vallées en montant, plus le nombre des maisons diminue, comme leur taille. Et à partir d’une certaine altitude les bâtiments se font rares. Quand ils ont un peu d’histoire, ce sont quelques chalets d’alpage, des granges, des métairies, voire, et c’est nettement moins bucolique, des constructions fonctionnelles dénonçant les pistes de ski.

 

Quand l’ouïe suit le regard ascensionnel, le tintamarre confus diminue en même temps que les traces de civilisation industrieuse. Le silence s’installe. Il finit par régner. Autour du Barby, le bruit est identifié immédiatement. Du chant des oiseaux au moteur des tracteurs ou des tronçonneuses, chaque bruit appartient à une fonction.

 

Vivre en altitude paraît plus simple et volontiers plus sain.

 

Il y a encore une chose que j’apprécie particulièrement lors de cette visite au chalet : le passage du témoin. Durant de nombreuses années, j’ai fréquenté le Barby en tant que chef de course, d’organisateur avec tout ce qu’implique ce rôle comme responsabilités et travaux domestiques. Le temps ayant passé, je me retrouve de l’autre côté de la barrière, je me sens reçu et bien reçu. Un bonheur.

 

Monter au Barby équivaut à se programmer un moment de détente, un moment heureux. C’est s’accorder le plaisir d’être, de vivre bien. Autrement, on n’y viendrait pas. Alors y venir en y étant reçu par des jeunes dévoués et compétents, c’est un double bonheur.

 

Encore une raison de s’y trouver heureux. Tout le monde, des enfants aux âgés, chacu, pour des raisons très différentes, de la sieste digestive aux activités les plus variées, ludiques ou utiles, tout le monde devient acteur dans son présent, ici et maintenant, et là, le malheur n’a plus qu’à disparaître.

 

Une délectable raclette à deux fromages (Turtmann et Orsières) comble les papilles des participants, avant que ne sonne l’heure des rétablissements et du retour.

 

Longue vie au Barby ! Et longue vie aux clubistes qui aiment ce chalet et l’entretiennent aussi bien qu’aujourd’hui.

 

 

Saxel, le 20 octobre 2009

 

                                                                                                                     

 

 

                                                                                                Jean-Paul Chatelain


Course du 25 octobre 2009

 

But : La Laire


Participants : Evelyne Kanouté, Anne Dépraz, Huguette Stelle, Liliane Gootjes, Jacqueline Bétemps, Esther Bourdilloud, Danièle Dorange, Carole Buchs, Marie-Claude et Fernand Hernicot, Roger Merli, Gisèle Berthet, cheffe de course.

 

Nous partons d’Avusy qui marque l’extrémité sud du plateau de la Champagne. La Laire est une rivière qui fait frontière entre la France et la Suisse de Soral à Chancy. Elle est très étroite et forme des méandres tel un serpent se glissant dans la forêt avant de s’évanouir dans le Rhône. Nous la traversons souvent sur des passerelles dont une est si étroite qu’il est préférable de ne pas se croiser.

 Nous quittons la rivière et arrivons dans une grande clairière au climat méditerranéen clairsemé de pins sylvestres. Dans un enclos, des chevaux galopent, dans un poulailler une famille nous impressionne : « papa coq, tout petit avec une houppette, mamn poule corpulente, bien en chair, et deux petits aussi grands que le papa ». Nous ramassons des noix, grapillons du raisin noir et blanc et terminons par notre pique-nique.

 Après une pause de ¾ d’heure, nous arrivons au village de Malagny où nous sommes accueillis par deux ânes tachetés poussant de joyeux braiements stridents. On replonge sur la rivière, puis remontons la rive suisse pour arriver à Sézegnin, hameau nous offrant de belles et vieilles demeures restaurées. Anne, Danièle et Fernand rejoignent Avusy par la route. Nous redescendons jusqu’au vieux pont, parmi les mieux conservés du canton. Le sentier est quelquefois difficile à trouver, il faut se faire un passage, on se croirait dans la jungle. Nous découvrons une jolie cabane construite par un original amoureux de la nature. Nous pouvons laisser un message avec nos impressions. Il est indiqué de ne pas forcer la porte, à l’intérieur se trouvant seulement un lit et un peu de vaisselle.

 Nous allons bientôt arriver au terme de notre promenade. Nous nous retrouvons tous au café d’Avusy à 16 h. 30 devant un verre de moût ou de jus de pomme. Nous avons passé une magnifique journée assez ensoleillée et douce.

  

                                                                                                                  Gisèle Berthet

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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